Elle rêvait du Québec et des baleines que l’on y rencontre du côté de Tadoussac, à Saguenay-Saint-Laurent. Mais un défaut de prononciation hérité de l’enfance et dont elle ne pouvait se défaire par nostalgie la faisait prononcer phalène et non baleine.
Après un long vol transatlantique elle arriva à Tadoussac et demanda à voir les phalènes. Comprenant qu’elle parlait des papillons de nuit, un local la conduisit dans une forêt à la tombée du jour où elle fut dévorée par un ours à lunettes un peu trop à cheval sur la lexicographie.