Le mouvement de dépigmentation de la peau, qui consiste à éclaircir la carnation de la peau, est en train de prendre de l’ampleur en Afrique.
Ce phénomène est largement associé à la néo-colonisation, qui a altéré les critères de beauté en imposant des standards de perfection eurocentriques. Les experts s’alarment de l’impact négatif que cela peut avoir sur la santé.
Dija Boye, consultante sénégalaise, explique que l’idée selon laquelle une carnation claire est synonyme de beauté est une illusion dangereuse qui peut entraîner des problèmes de santé graves, tels que la fragilisation de la peau, le risque de diabète et d’hypertension.
Lire aussiCameroun - Yaoundé : Un squelette humain découvert au quartier OmnisportsLa Ministre de la décolonisation, ZINGA Koudjou, mène depuis plusieurs années un combat en faveur de la restauration de la dignité africaine. Elle considère la dépigmentation de la peau comme étant le paroxysme de l’aliénation et appelle à un retour à la reconnaissance de la beauté de la peau sombre.
Achouak Daoud Mahamat, une entrepreneur tchadienne, a vécu cette expérience à ses dépens et témoigne des dégâts qu’elle a causés à sa peau, à ses pieds et à ses mains. La jeune activiste Zara Loksala Vanzou a quant à elle analysé que chez certaines femmes, le suivisme est à l’origine de cette pratique. Elle met en garde les femmes contre les conséquences potentiellement graves, telles que le cancer de la peau.
Lire aussiCameroun: Agressions et braquages en série à YaoundéEn conclusion, il est important de sensibiliser les communautés africaines à la dangerosité de la dépigmentation de la peau et à la nécessité de lutter contre les stéréotypes de beauté imposés par la néo-colonisation. Il est temps de célébrer et de protéger la diversité de la peau, quelle que soit sa couleur.
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