La nuit de vendredi à samedi a été marquée par de nouvelles auditions au SED dans le cadre de l’enquête sur la mort de Martinez Zogo.
Les enquêteurs du SED ont également décidé de placer le ministre de la Justice, Laurent Esso, sous surveillance.
Des preuves présumées de complicité
Selon les enquêteurs, ils détiennent des preuves d’un coup de téléphone passé entre Jean Pierre Amougou Belinga et Laurent Esso la nuit du 17 au 18 janvier 2023, alors que Martinez Zogo était torturé. Il est prétendu que le ministre Laurent Esso aurait donné l’instruction « d’achever le travail ». Cependant, Laurent Esso nie ces allégations.
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Malgré les dénégations de Laurent Esso, les gendarmes et les policiers en civil sont en train de surveiller ses activités à la fois à ses bureaux ministériels et à proximité de son domicile. Tous ses mouvements sont surveillés de près par le SED.
Cette situation rappelle les événements qui ont précédé l’arrestation de Jean Pierre Amougou Belinga. Le fait que le ministre de la Justice soit placé sous surveillance renforce les suspicions de son implication dans cette affaire. Les enquêteurs du SED continuent leurs efforts pour élucider les circonstances entourant la mort de Martinez Zogo et il est possible que de nouvelles révélations soient faites à mesure que l’enquête progresse.
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