Le SDF a été satisfait hier soir par la libération de la députée du SDF Wainanchi Honourine, qui avait été enlevée il y a huit jours par des membres du mouvement séparatiste ambazonien.
Le plus surprenant, cependant, est que les ravisseurs ont exigé et obtenu une rançon de 36 millions de FCFA en échange de sa libération.
Le kidnapping de Wainanchi Honourine a suscité une vive réaction de la part de la communauté nationale et internationale, qui a condamné cet acte inhumain. Des émissaires ont été dépêchés pour négocier sa libération avec les ravisseurs et, finalement, ils ont réussi à la libérer en échange de la rançon exigée.
Lire aussiAffaire KCT/DGA : le collaborateur de l’huissier en charge du dossier copieusement tabassé par Philémon MendoBien que la libération de la députée soit une bonne nouvelle pour sa famille et ses proches, elle soulève de nombreuses questions quant à l’utilisation de la rançon pour financer les activités violentes des mouvements séparatistes. Il est de plus en plus clair que les ravisseurs utilisent ces fonds pour soutenir leur cause et poursuivre leur violence contre les civils innocents.
Le gouvernement doit prendre des mesures rapides pour mettre fin à ce fléau du kidnapping pour rançon, qui mine la sécurité et la stabilité du pays. Les autorités doivent intensifier leur collaboration avec les forces de sécurité pour traquer les criminels responsables de ces enlèvements et les traduire en justice. Les citoyens doivent également être plus vigilantes et signaler toute activité suspecte à la police.
Lire aussiCameroun : Voici l'histoire de Souleymanou, conducteur de mototaxi admis au cycle B de l’Enam 2022En conclusion, la libération de Wainanchi Honourine est une bonne nouvelle pour sa famille et ses proches, mais elle soulève de graves inquiétudes quant à la situation sécuritaire dans le pays. Il est temps pour le gouvernement et les citoyens de travailler ensemble pour mettre fin à ce fléau et garantir la sécurité et la stabilité du pays pour les générations futures.