Nous assistons à un triste spectacle d’une jeunesse pourtant intelligente, vigoureuse, et dynamique, qui s’entasse dans les quartiers insalubres des villes, désœuvrées et exposées à l’alcoolisme, à la délinquance juvénile, et à la débauche.
Cet état de choses est doublement préjudiciable à la Nation. Il constitue d’abord un danger évident pour sa santé morale, en entretenant une atmosphère délétère et contagieuse d’oisiveté, d’immoralité et de parasitisme social au sein de la jeunesse ; qui est l’avenir de la nation.
Le Gouvernement Camerounais n’est pas resté sans réaction. Le recrutement des milliers des jeunes à la fonction publique, prouve à suffire la détermination du Président de la République son excellence
Paul Biya ; qui aime son peuple, qui écoute son peuple, et qui va vers son peuple, en pilotant avec maestria, le processus qui conduit le peuple Camerounais vers le mieux être, en créant chaque année des emplois toujours plus nombreux pour donner du travail à la Jeunesse inoccupée.
Mettre une jeunesse au travail, cela signifie dans la plupart des cas, lui demander fermement de retourner au travail de la terre pour freiner l’exode rural qui constitue une véritable menace sur le développement de notre beau pays. Il faut en effet , que la jeunesse inoccupée des villes se convainque de la dignité du travail de la terre, qui est source de toute richesse, et de toute civilisation ; qu’elle se convainque que l’agriculture peut, comme toutes les autres branches d’activités de la nation, quand on la pratique avec amour, conscience et efficacité, offrir d’importantes satisfactions personnelles, et constituer une voie non moins sûr de promotion sociale. Nous devons assumer nos responsabilités dans le domaine de la moralité publique, lutter sans cesse contre tous les fléaux qui guettent la jeunesse que la construction nationale, dont nous sommes appelés à devenir toujours plus responsables, ne peut s’accomplir que dans une atmosphère de parfaite santé morale, c’est-à-dire dans le respect des lois et des valeurs qui conditionnent la paix sociale, garantissent la dignité humaine et informent un authentique patriotisme.
Toutes les forces vives de la nation doivent aider le Gouvernement dans cette lutte décisive. En particulier les différentes confessions religieuses, qui trouvent dans notre pays un climat des plus favorables à leur activité spirituelle, ont dans ce domaine, un rôle utile à jouer et qu’elles doivent jouer dans l’intérêt de toute la communauté nationale. Que ce soit dans les villes qui attirent une jeunesse oisive, que ce soit dans les campagnes qui recèlent d’importantes forces de travail inemployées.
Lire aussiCameroun: Débat Beti, un marché de dupesChaque citoyen camerounais doit, au plein sens du mot, devenir un animateur du développement avec tout ce que cela suppose de sens de l’initiative, de capacité d’assimilation, et d’adaptation et de volonté de novation. Ce n’est pas en restant en situation d’attente, et en espérant tout de l’État, que les camerounais trouverons une solution. Alors il faut innover, créer, et surtout oser. Chaque citoyen Camerounais doit se sentir désormais responsable, et propager autour de soi, cette foi dans le progrès par l’effort sans laquelle il n’y a pas de grande nation.
Lire aussiSoutient au Chef de l’Etat : le réconfort du DG Ibrahim Zakari, au lendemain des manifestations de GenèveVIVE LA NATION CAMEROUNAISE
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble