By delromainzika
Poker Face // Saison 1. Episode 5. Time of the Monkey.
" Time of the Monkey " n'est pas mon épisode préféré jusqu'à présent. Je dirais même que c'est l'épisode le plus faible mais Judith Light et S. Epatha Merkerson en guest permettent de sauver le tout à coup de petits coups farfelus et amusants. C'est assez étrange de se dire que j'ai déjà vu la moitié de la saison alors que la série a débuté très récemment. Mais après quatre épisodes solides qui ont permet de prouver la viabilité du projet, ce nouvel épisode nous emmène dans un EHPAD où des anciennes hippies veulent se venger. La narration a la Columbo continue de fonctionner et en grande partie grâce à Natasha Lyonne. Je retrouve complètement ce qui faisait le succès de la série policière des années 80 du début à la fin de chaque épisode. Et puis comment résister à ce cat fight entre Charlie et les deux hippies à la fin de l'épisode. C'est un grand moment de comédie qui utilise à merveille le talent des actrices et le talent de l'écriture même de la série. C'est plein de twists qui nous offrent de bons moments étonnants. Ce trio d'actrices permet donc à cet épisode de sortir un peu du lot alors que d'un point de vue purement narratif, il n'y a pas grand chose de neuf sous le soleil.
Je dirais même que Poker Face manque ici parfois d'idées pour casser sa routine mais l'affaire reste amusante. Notamment la façon dont elles ont tué leur ennemi à cause duquel l'une des deux est dans un fauteuil roulant. Poker Face reste un pastiche d'une certaine façon ce qui permet d'oublier les éléments improbables de cette histoire (notamment quand l'on voit la pensionnaire en fauteuil grimper au lierre afin de rejoindre la chambre de celui qu'elle veut tuer). Mais Irene et Joyce sont délicieuses grâce aux deux actrices qui les incarne et c'est probablement tout ce que j'aurais pu attendre de la part de la série. Certains éléments sont parfois un peu trop tirés par les cheveux et l'on sent que l'histoire est aussi trop maigre par rapport aux autres. Notamment lorsque l'on voit Charlie avec Irene et Joyce pour la première fois.
S'il y a de l'idée là dedans, Poker Face ne parvient pas à exploiter au mieux tous les éléments qu'elle peut avoir en sa possession. Cela reste plaisant mais cela manque d'un petit grain de folie qu'il y avait dans les quatre épisodes précédents. Comme toute série procédurales il y a des choses qui fonctionnent un peu moins que d'autres. En ajoutant Luca, Poker Face semble ajouter un personnage dont Charlie aura besoin d'ici la fin de la saison. Je doute que Luca ne revienne pas. Il peut être un atout de taille dans cette histoire. Dans un sens, cet épisode est globalement divertissant avec son lot de moments amusants. On ne voit pas le temps passer devant cette série et c'est forcément ce qui fonctionne le mieux. Le seul lien que cet épisode fait avec les autres c'est lorsque Charlie demande à Luca des choses sur Kazimir Caine, la baleine du casino qu'elle devait faire accuser de meurtre dans le premier épisode avec Sterling. Affaire à suivre...
Note : 6.5/10. En bref, grâce au casting Poker Face parvient à sortir un peu d'un épisode un brin moins efficace que les autres.
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