Effectivement, comment réconcilier les partisans d'une alliance au sein de la " Chez nous tout se discute ! C'est ce qui fait notre singularité, peut-être même notre charme. Nous pouvons passer des jours à débattre d'une orientation. Et ensuite passer des nuits à recoller la vaisselle brisée. (...) De ce fait, les journalistes viennent régulièrement assister à notre enterrement et chaque fois, nous les décevons. L'oraison funèbre reste au frigo. " (Olivier Faure, le 29 janvier 2023 à Marseille).
Je reviens sur le 80e congrès du parti socialiste (si l'on numérote à partir de la fondation de la SFIO le 25 avril 1905), qui s'est tenu à Marseille du 27 au 29 janvier 2023. Officiellement, ce fut le congrès de la réconciliation, mais en fait, de réconciliation, il n'y en a eu que sur le papier.
Nupes, et donc, une allégeance totale de soumission aux insoumis de Jean-Luc Mélenchon (qui a gagné son pari de détruire le parti socialiste et de le remplacer par son propre parti créé en 2008 quand il a quitté ce PS qui l'a tant couvé depuis 1986) et les partisans du contraire, de retrait de la Nupes et de l'indépendance des socialistes ?
La maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, chef de file des partisans du retrait de la Nupes, a ainsi décidé de ne pas faire partie de la nouvelle direction, et ce n'est pas faute d'essayer de la séduire par l'appareil en place (Olivier Faure : " Merci Hélène de porter une contradiction utile depuis longtemps. Il y a beaucoup d'oiseaux migrateurs en politique. Tu portes tes convictions avec une cohérence et une constance que les socialistes apprennent à connaître. Tu as choisi d'assumer tes divergences stratégiques et de ne pas rejoindre la direction alors que tu en avais la possibilité. Je ne désespère pas complètement de te convaincre, mais je te dis mon respect. ").
Même si elle a reçu un lot de consolation, le poste de présidente du conseil national, le parlement du parti (en quelque sorte, elle est devenue l'animatrice des débats internes ; on avait déjà donné ce hochet à Ségolène Royal dans un temps ancien), elle restera dans la minorité, dans l'opposition à la direction du parti. La possibilité d'une scission n'est donc toujours pas écartée car l'enjeu à court terme sera certainement la manière dont le PS abordera les élections européennes de 2024 (uni ou pas uni avec Jean-Luc Mélenchon).
Il faut lire les termes de l'accord qui a été conclu après une semaine d'insultes mutuelles, une nuit d'épouvante et quelques heures d'une matinée de négociations. J'ai pu me le faire parvenir. Ce "pacte de gouvernance collective et de rassemblement des socialistes" (on se croirait encore à l'époque soviétique, avec ces grands mots), signé le 28 janvier 2023 et ratifié par les délégués du congrès le jour même, constate plutôt les désaccords.
Nuit d'épouvante au PS.
Le laborieux destin d'Olivier Faure.
Ainsi, sur le vote des adhérents : " Chacun regrette l'existence d'irrégularités au cours de ce congrès. Mais les parties reconnaissent la qualité du fonctionnement démocratique du parti socialiste, une des seules formations en France à faire trancher ses débats par ses militants. ". La langue de bois de la deuxième phrase citée n'occulte pas la réalité terrible de la première phrase : à quoi ça sert d'être une formation démocratique si les élections internes sont massivement soumises à la fraude ?
D'ailleurs, l'objet du litige n'est toujours pas réglé : " Considérant que la commission de récolement a arrêté le 22 janvier 2023 les résultats du vote du 19 janvier. Ils n'ont pas été reconnus par le TO1 et le TO3 " [TO = texte d'orientation, ce sont les motions]. Le pacte convient donc que personne ne reconnaît le résultat du vote interne sauf celui qui a gagné, c'est-à-dire Olivier Faure (soutenant la motion 2).
La moindre des choses, avec un constat pareil, c'est de refaire un vote avec une plus grande précaution et surveillance dans les opérations de vote. Mais non ! Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, le principal adversaire interne d'Olivier Faure et soutenu par les anciens éléphants (genre François Hollande) a renoncé à contester la légitimité d'Olivier Faure pour avoir un pied dans la porte et avoir un titre de "premier secrétaire délégué" qui, comme je l'ai expliqué précédemment, ne lui apportera aucune capacité de cogouvernance (on lui a flanqué à ses côtés une proche d'Olivier Faure, la maire de Nantes Johanna Rolland, également première secrétaire déléguée, afin de féminiser un peu la direction).
Dans ce pacte, c'est le quatrième point (sur les sept) qui est le plus important et qui donnera à Olivier Faure tout le pouvoir décisionnel voulu : " [Le premier secrétaire et les premiers secrétaires délégués] s'engagent à la confidentialité sur leurs échanges et à respecter et porter de manière solidaire les décisions prises en leur sein d'un commun accord ou prises par le bureau national ou par le conseil national. Chacun s'engage dans ses expressions à respecter la ligne politique définie pour préserver la cohérence et la solidarité. ". En effet, la "confidentialité" et la "manière solidaire" étoufferont tout débat, et comme Olivier Faure a la majorité absolue au sein de la direction nationale (et même entre eux trois), il pourra faire à sa guise et prendre les positions qu'il veut.
La position de Nicolas Mayer-Rossignol sur la Nupes est ambiguë. Comme Hélène Geoffroy, il refuse l'allégeance à Jean-Luc Mélenchon, mais ménageant la chèvre et le chou, il n'est pas contre des unions de la gauche au coup par coup, considérant que c'est le seul moyen de faire gagner ce qu'il croit encore être la gauche. Une position aussi inaudible que l'esprit de synthèse à la Hollande.
Pour autant, les deux opposants internes à la direction sortante n'ont pas assez analysé les résultats du premier tour du vote, celui du 12 janvier 2023, ceux-ci reconnus par tous les candidats : en obtenant seulement 49,2%, Olivier Faure a été désavoué par la majorité absolue des militants et donc, son option tout-pour-la-Nupes également (30,5% pour Nicolas Mayer-Rossignol et 20,3% pour Hélène Geoffroy). Du moins, ils n'en ont pas tiré les leçons qui s'imposaient : refuser tout accord qui ne ferait pas sortir le PS de la Nupes.
Évidemment, en plein débat sur la réforme des retraites, Olivier Faure a eu beau imposer sa volonté en raison de ce moment exceptionnel : " Considérant l'urgence sociale, et notamment la mobilisation à organiser en appui du mouvement syndical et avec les autres formations politiques de gauche et de l'écologie contre le projet de loi du gouvernement visant à porter l'âge de départ en retraite à 64 ans "... Bon, j'imagine toutefois que les manifestants qui protestent contre le projet d' Élisabeth Borne n'ont pas attendu le PS pour aller protester. En revanche, que le PS se raccroche au train et puisse en tirer quelques fruits, c'est l'objectif commun aux trois adversaires internes.
Le seul point du pacte qui envisage un projet commun est une affaire socialo-socialiste interne qui n'intéresse pas l'avenir de la France, une cuisine interne. Je le cite : " Ils conviennent de travailler à une réforme du mode d'élection au sein du parti socialiste, dans le cadre plus large du chantier de transformation du parti, afin d'établir des modalités de vote sécurisées, ainsi que les modalités de constitution et de fonctionnement des instances chargées d'organiser les processus électoraux, d'examiner les contentieux et de proclamer les résultats. Les propositions seront soumises à un referendum militant et entreront vigueur dès les prochains scrutins. ".
C'est clair pour un parti qui ne vaut plus que 1,7% des voix, les électeurs, même de gauche, se moquent complètement des problèmes d'organisation interne de ce parti et grâce à l'outrance et l'arrogance des mélenchonistes, qui font fuir les plus modérés, le centre gauche social-démocrate a encore de bonnes chances de s'accrocher au macronisme gouvernemental, même après 2027.
Olivier Faure ne reconquerra pas les électeurs sociaux-démocrates en s'en prenant à Emmanuel Macron de manière excessive et injustifiée comme il l'a fait dans son discours de clôture le 29 janvier 2023, reprenant simplement les éléments de langage du mélenchonisme outrancier : " Le parti présidentiel joue avec le feu en lui offrant [au RN] le costume de la République avec l'élection de deux vice-présidents à l'Assemblée Nationale. Alors qu'Emmanuel Macron a été élu à deux reprises grâce au barrage républicain, il a baissé le pont-levis et ouvert les portes du pouvoir au RN. ". Critique qui n'a pas lieu d'être, la répartition des vice-présidences de l'Assemblée Nationale a toujours été faite de manière proportionnelle et c'est même une tradition républicaine qu'Olivier Faure n'invoque que lorsque cela lui arrange ; de plus, il n'y a aucun "pouvoir" à présider quelques séances de nuit, même chahutées.
Dans son discours, Olivier Faure a donc annoncé ses fiançailles avec son principal opposant, Nicolas Mayer-Rossignol : " Mais, toi et moi, nous avons fait un choix. Celui de dépasser ces moments. De faire ensemble plutôt que les uns contre les autres. Et je veux te remercier de cet esprit de responsabilité, et à travers toi, toutes celles et ceux qui ont milité ou voté pour ton texte d'orientation. Ce n'est jamais un choix simple d'abandonner le confort de la critique pour se confronter aux décisions imparfaites. Tu es maire, tu sais cela mieux que quiconque. Merci d'avoir accepté d'intégrer la direction. Toi et moi pouvons faire mieux. à partir de demain, apportons-en la démonstration claire avec Johanna et l'ensemble de la future direction. Je crois en nous. ". Belle déclaration d'amour ! (C'est l'époque de la Saint-Valentin).
On connaît bien les motivations des uns et des autres. Olivier Faure voulait sauver son poste de premier secrétaire mais il ne voulait pas de scission ; il était donc prêt à faire des concessions sur les titres. Et Nicolas Mayer-Rossignol, il sait bien qu'il n'aura pas vraiment de pouvoir de codirection, mais l'idée est d'être maintenant à l'intérieur de la place et de devenir l'héritier naturel quand se présentera l'inévitable succession.
Reprenant les 117 années de vie du parti socialiste, Olivier Faure a d'ailleurs cru manier l'humour en lâchant : " Nous ne sommes pas obligés de rejouer le grand frisson à chaque étape ! ". Parlons-en, justement, des étapes cruciales depuis 1969 ! Car à chaque étape cruciale, le PS est descendu d'un cran dans la stature de ses leaders.
Aujourd'hui, le débat qui se joue entre Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Rossignol est tellement insignifiant qu'il ne mériterait même pas d'en faire des articles. Mais la vie politique reste passionnante et le mort d'un grand parti, qui a eu tous les pouvoirs, à l'Élysée, à Matignon, dans les régions, les départements, les grandes villes, majoritaire jusqu'aux deux chambres du Parlement, même au Conseil Constitutionnel, est finalement trop rare et exceptionnelle pour ne pas parler.
Revenons à quelques dates clefs pour mettre cette insignifiance dans une perspective historique. Les % donnés correspondent soit au vote des délégués dans les congrès ou au vote des adhérents voire au vote des sympathisants dans les congrès ou les primaires plus ou moins ouvertes. Cela permet de prendre la mesure des enjeux des tendances et des personnes et leur poids interne respectif.
Le congrès d'Épinay-sur-Seine du 11 au 13 juin 1971 s'est disputé entre Alain Savary et Guy Mollet (32,3%), Pierre Mauroy et Gaston Defferre (31,8%), François Mitterrand et Louis Mermaz (15,3%), Jean Poperen (11,5%), Jean-Pierre Chevènement (8,3%) et Robert Buron (0,6%). Conclusion, François Mitterrand (qui venait d'adhérer) fut désigné premier secrétaire le 16 juin 1971. Il a mis dix ans ensuite pour prendre le pouvoir.
Le congrès de Metz du 6 au 8 avril 1979 fut le premier congrès d'importance après l'arrivée de Michel Rocard en 1975 : très populaire, l'ancien jeune candidat du PSU en 1969 représentait la deuxième gauche, la moderne, après la rupture de l'union de la gauche et l'échec du PS aux élections législatives de 1978. Cela s'est joué entre François Mitterrand (45,3%), Michel Rocard (20,5%), Pierre Mauroy et Alain Savary (16,2%), Jean-Pierre Chevènement (14,4%) et Christian Pierret (3,1%). Aidé de Laurent Fabius, François Mitterrand est parvenu à se maintenir à la tête du PS grâce à une alliance avec Jean-Pierre Chevènement (qui était jusque-là le seul opposant interne, représentant un quart du parti), face à l'alliance entre Pierre Mauroy et Michel Rocard. Ce congrès était crucial dans la perspective de l'élection présidentielle de 1981.
Le congrès de Rennes du 15 au 18 mars 1990 fut celui de la succession de François Mitterrand après sa réélection en 1988 (et donc, perdant toute autorité sur l'avenir de son propre parti). François Mitterrand n'est pas arrivé en 1988 à imposer Laurent Fabius à la tête du parti contre Lionel Jospin qui a fait finalement désigner Pierre Mauroy comme premier secrétaire (le bâton de maréchal du maire de Lille et ancien protégé de Guy Mollet). Les comptes se sont réglés à Rennes, dans la cacophonie la plus complète. Les forces en présence étaient celles-ci : Lionel Jospin, Pierre Mauroy et Louis Mermaz (28,9%), Laurent Fabius (28,8%), Michel Rocard (24,3%), Jean-Pierre Chevènement (8,5%), Jean Poperen et Jean-Marc Ayrault (7,2%), Jean-Luc Mélenchon et Julien Dray (1,3%) et Marie-Noëlle Lienemann (0,7%). Grâce à une alliance Rocard-Jospin, Pierre Mauroy a ainsi été confirmé à la tête du PS. Laurent Fabius lui a finalement succédé le 9 janvier 1992 avec l'accord de tous les grands courants, avec l'idée implicite de laisser Michel Rocard se présenter à l'élection présidentielle de 1995.
Le congrès extraordinaire du 5 février 1995 a été organisé à la suite de l'abandon des candidatures de Michel Rocard (après l'échec des européennes du 12 juin 1994) et de Jacques Delors (11 décembre 1994 sur TF1) à l'élection présidentielle de 1995. Une primaire interne a été organisée entre Lionel Jospin (65,9%), désigné candidat, et Henri Emmanuelli (34,1%), alors premier secrétaire (après le renoncement de Jack Lang).
Une nouvelle primaire interne organisée le 16 novembre 2006 pour la candidature socialiste à l'élection présidentielle de 2007 a départagé Ségolène Royal (60,6%), désignée candidate, Dominique Strauss-Kahn (20,7%) et Laurent Fabius (18,7%).
Le congrès de Reims du 14 au 16 novembre 2008 a montré une nouvelle cacophonie socialiste à la suite de l'échec à l'élection présidentielle de 2007. Le vote du 6 novembre 2008 a apporté les rapports de force suivants : Ségolène Royal, Gérard Collomb, Jean-Noël Guérini, Aurélie Filippetti, Jean-Louis Bianco, Malek Boutih, Jean-Jack Queyranne, François Rebsamen, Manuel Valls, Najat Vallaud-Belkacem, Julien Dray et Guillaume Garot (29,1%), Bertrand Delanoë, François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Michel Rocard, Lionel Jospin, Jean-Yves Le Drian, Élisabeth Guigou, Alain Rousset, Michel Sapin, Jean Glavany, Harlem Désir et Anne Hidalgo (25,2%), Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn, Marylise Lebranchu, Laurent Fabius, Claude Bartolone, Arnaud Montebourg, Didier Migaud et Pierre Mauroy (24,3%), Benoît Hamon, Henri Emmanuelli, Jean-Luc Mélenchon, Marc Dolez, Paul Quilès, Marie-Noëlle Lienemann, Jacques Généreux, Olivier Dussopt et Jean Auroux (18,5%) et Christophe Caresche et Nicolas Bricq (1,2%). Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez ont quitté le parti socialiste le 7 novembre 2008 (et ont annoncé le 12 novembre 2008 la création du parti de gauche, ancêtre de France insoumise).
Un nouveau vote a eu lieu les 20 et 21 novembre 2008 pour désigner le premier secrétaire : Ségolène Royal (42,5%), Martine Aubry soutenue par Bertrand Delanoë et Dominique Strauss-Kahn (34,7%) et Benoît Hamon (22;8%). Martine Aubry, soutenue aussi par Benoît Hamon au second tour, fut finalement élue à la tête du PS avec 50,02% (avec 42 voix d'avance sur 67 413 sur Ségolène Royal !). Il faut noter avec attention que l'actuel Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, Olivier Dussopt, en charge de l'actuelle réforme des retraites, était signataire de la motion de Benoît Hamon en novembre 2008.
La première primaire ouverte du PS pour désigner le candidat à l'élection présidentielle de 2012, a eu lieu, pour le premier tour, le 9 octobre 2011 : François Hollande (39,2%), Martine Aubry soutenue par Dominique Strauss-Kahn (30,4%), Arnaud Montebourg (17,2%), Ségolène Royal (6,9%), Manuel Valls (5,6%) et Jean-Michel Baylet (0,6%). François Hollande fut finalement élu le 16 octobre 2011 au second tour avec 56,6% face à Martine Aubry, puis élu Président de la République le 6 mai 2012.
Deux autres primaires ont été organisées pour désigner le candidat PS aux deux élections présidentielles suivantes (2017 et 2022), sans que celui-ci (ou celle-ci) ne fût élu(e) ni même présent(e) au second tour de l'élection présidentielle.
La primaire du 22 janvier 2017 a fait participer Benoît Hamon (36,5%), Manuel Valls (31,9%), Arnaud Montebourg (17,7%), Vincent Peillon (6,9%), François de Rugy (3,9%), Sylvia Pinel (2,0%) et Jean-Luc Bennahmias (1,0%). Benoît Hamon, désigné candidat le 29 janvier 2017 avec 58;7% face à Manuel Valls, a fait, à l'élection présidentielle de 2017, un score à peine meilleur que Gaston Defferre en 1969, à savoir seulement 6,4%.
Enfin, la primaire du 14 octobre 2021 a départagé sans suspense dramatique Anne Hidalgo (72;6%) et Stéphane Le Foll (27,4%). Anne Hidalgo, désignée donc candidate, a fait le plus mauvais score du PS, le plus ridicule aussi, avec 1,7% le 10 avril 2022.
Pour terminer, donc, avec le congrès de Marseille du 27 au 29 janvier 2023, avec un vote des militants le 12 janvier 2023 qui a départagé, pour rappel, les trois courants : Olivier Faure (49,2%), Nicolas Mayer-Rossignol (30,5%) et Hélène Geoffroy (20,3%). Et la reconduction d'Olivier Faure à la tête du PS.
Quand on regarde toute l'histoire du PS, son importance électorale, la stature intellectuelle ou politique de ses leaders, on se sent pris de vertige avec ce dernier congrès de Marseille (il y en a eu deux autres, en 1924 et 1937). Le PS n'est toujours pas mort, mais les fantômes ne cessent de l'habiter.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (04 février 2023)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Comment peut-on encore être socialiste au XXIe siècle ?
PS : ça bouge encore !
Éléphants vs Nupes, la confusion totale.
Le leadershit du plus faure.
L'élection du croque-mort.
La mort du parti socialiste ?
Anne Hidalgo.
Le socialisme à Dunkerque.
Pierre Moscovici.
https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20230202-parti-socialiste.html
https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/comment-peut-on-encore-etre-246336
http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2023/02/04/39802022.html