Le prix du taxi néanmoins maintenu à 250 F. Cfa au lendemain de l’annonce de l’augmentation des prix des carburants à la pompe.
Armelle ne s’attendait pas à un changement des prix de transport au lendemain de l’annonce de l’augmentation des prix des carburants à la pompe. La jeune dame résidente de Mboppi, accompagnait ses trois enfants à l’école à Bonanjo. Elle a été contrainte de débourser 300 F. Cfa par place occupée dans le véhicule. C’est le premier taxi stoppé qui lui réclame cette somme. « Celui qui n’a pas 300 F. Cfa, laisse », a lancé le conducteur de taxi aux clients massés près de la chaussée ce matin-là. «Le chauffeur a dit que le carburant a augmenté et que ce n’était pas à lui de supporter la charge. Que celui qui ne veut pas payer 300 F. Cfa, laisse.
Lire aussiCameroun : Face à la concurrence, YUP de Société Générale jette l’épongePlusieurs collègues au bureau m’ont rapporté avoir payé 300 F. Cfa aussi », rapporte Armelle. Cette mère d’enfants fait tout de même savoir que de retour du boulot ce soir-là, elle a payé le trajet à 250 F. Cfa. Il lui est arrivée une deuxième fois encore qu’un chauffeur lui réclame sans insistance la somme de 300 F. Cfa. Il est aussitôt revenu à de bons sentiments et a accepté les 250 F. Cfa qu’elle avait apprêté pour ce trajet.
Mais pour le reste de ses déplacements dans la ville depuis lors, Armelle a toujours eu à débourser 250 F. Cfa, le tarif en vigueur avant l’augmentation des prix à la pompe. Si Armelle et quelques-uns de ses collègues à Bonanjo ont eu à débourser 300 F. Cfa pour certains déplacements, plusieurs usagers soutiennent qu’ils n’ont jamais débourser plus de 250 F. Cfa depuis la hausse des prix à la pompe. C’est le cas d’Esther. La jeune dame qui fait régulièrement le tronçon Bonabéri-Rond-point Deïdo indique que les chauffeurs de taxi qu’elle emprunte appliquent toujours le même prix jusque-là en vigueur, 250 F. Cfa. « Ce dimanche (05 février 2023), j’ai déboursé 250 F. Cfa pour le trajet allant de Ndokoti à Pk11. Même pour les longues courses, le tarif est jusqu’ici resté intacte. J’emprunte toujours le taxi de Bonabéri pour Dibombari à 800 F. Cfa», détaille Esther.
Lire aussiCameroun : Les ambitions futuristes du Port autonome de Kribi