Quand le batteur mongol vous met KO...

Publié le 10 août 2008 par Laurent Matignon
... vous risquez de ne pas vous en relever.
Extrait d'un chronique de disque lue sur le webzine POPnews - dont je vous parle décidément souvent - sous la plume d'un certain Fred :
ULAN BATOR - OK:KO
(Ursula Minor & Sonica / Audioglobe)
Tous ceux qui ont eu la chance de voir ces garçons sur scène répondront unanimement qu'une prestation en direct de Ulan Bator est une expérience dont on se souvient longtemps et avec acuité. Pour ma part, ce fut en 2001 aux Frigos de Paris, avec My Own en première partie. Les voûtes de ce lieu branché ainsi que mes cavités auditives résonnent encore des déflagrations sonores intenses du trio surdoué. [...]
Cette généreuse heure de concerts - je mets un "s" car les morceaux de ce disque sont tirés de plusieurs prestations distinctes - s'achève sur l'apocalyptique "OK:KO" à la rythmique lourde, aux coups destructeurs et au son crade. "OK:KO", voilà la mise en mots précise et juste de l'impact d'un concert de Ulan Bator.
Ce disque est la meilleure invitation qui soit à se déplacer pour aller voir jouer ce groupe. La prochaine fois que vous voyez leur nom sur une affiche, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Oui, vous savez ce qu'il vous reste à faire :
1/ Allez-y, car ça vaut effectivement le détour - OK:KO n'est, par définition, pas un album du groupe, mais peut-être la meilleure porte d'entrée pour découvrir son univers,
2/ Prenez de bons bouchons d'oreilles, les classiques et efficaces Pianissimo ou, dans l'idéal, des bouchons moulés.
Sinon vous risquez d'être OK le soir même et bien KO le lendemain... le jour d'après... les semaines qui suivent... les années qui viennent...