En novembre dernier, je me suis rendue à Vienne, une destination qui – vous vous en souvenez peut-être si vous me suivez depuis un certain temps par ici – faisait partie des destinations voyages que je voulais absolument faire (ici).
Sisi l’impératrice, les traditionnels cafés viennois surmontés de leur nuage de chantilly, Mozart, Gustav Klimt, les Apfel strudels… Tout ça me faisait de l’œil.
Visiter Vienne en cette période de fin d’année avec ses marchés de Noël à chaque coin de rue a, assurément, un côté encore plus magique. Cela malgré le froid (il faut bien le dire plutôt mordant) nous avons profiter pleinement de ces trois jours de week-end.
Je vous emmène…
*** Jour 1 ***
On commence en beauté avec la visite du Palais du Belvédère que je souhaitais absolument faire afin de pouvoir admirer les œuvres du célèbre peintre autrichien Gustav Klimt, l’un des maîtres du courant Art Nouveau. Bien sûr, le célèbre « Baiser » s’y trouve mais la foule devant le tableau gâche un peu le plaisir (façon « La Joconde » au Louvre). Heureusement, il y a d’autres trésors dans ce musée dont on peut profiter plus tranquillement.
Le palais en lui-même est un lieu magnifique (j’ai notamment eu un coup de cœur pour la Grande salle de Marbre avec ses lustres et ses plafonds) qui est typique de l’architecture viennoise qui nous en a mis plein les yeux tout au long de ce court séjour. Il s’agit d’ailleurs d’un des plus grands palais baroques de la ville.
Après une petite pause lors de la visite au sien du café du musée, nous avons pu profiter du grand marché de Noël sur le parvis du Belvédère avec ses odeurs appétissantes de bretzel et vin chaud.
Nous prenons, ensuite, la direction de l’ultra-centre de la ville et marquons l’arrêt à l’Eglise Saint Charles de Borromée. Je vous conseille sincèrement d’y entrer (même si la visite est payante) pour vous laisser éblouir par la richesse de son chœur, de son autel et de sa coupole toute en perspectives. Il est également possible de grimper les étages pour bénéficier d’une vue dégagée sur une partie de la ville.
C’est affamés que nous nous dirigeons vers Burg Ring 1, non loin de là, afin de déguster nos premiers schnitzels viennois, plat traditionnel (et bien copieux) composé d’une escalope panée et de pommes de terre, le tout arrosé d’Apfel punch, une sorte de cidre chaud. Autant vous dire que ce repas tient au corps et permet d’affronter les rudesses de l’hiver Viennois.
Une petite balade digestive s’impose donc et nous nous lançons à la découverte de l’Opéra, de la Cathédrale Saint Etienne avec sa toiture de tuiles formant des motifs élaborés (ce qui m’a, d’ailleurs, rappelé les églises Alsaciennes) et des petites ruelles de la capitale.
Pour le diner, j’avais repéré une adresse qui me faisait saliver d’avance : « Veranda » le restaurant chic de l’hôtel « Le sans souci ». Le chef y revisite des classiques Viennois en y apportant une touche de sophistication et nous nous y sommes régalés (prévoyez tout de même un petit budget).
Il est l’heure de rejoindre notre hôtel pour le séjour après une première journée riche en découverte. A ce titre, je vous recommande Motel One situé à Hauptbahnhof, une très bonne adresse rapport qualité/prix et toute proche de la gare et du centre.
*** Jour 2 ***
Vienne nous gâte en ce deuxième jour avec un grand ciel bleu et un soleil qui réchauffe les corps et les cœurs. On en profite pour se rendre au quartier des musées et pour explorer la ville sous un nouveau jour.
Un autre marché de Noël nous attend devant l’immense musée d’histoire naturelle. Une adresse parfaite pour ramener quelques souvenirs et gourmandises. J’ai, personnellement, opté pour une décoration pour mon sapin car j’adore les collectionner en fonction de mes voyages, c’est toujours l’occasion de se remémorer de bons souvenirs de vacances au moment de faire le sapin.
Au cours de notre balade, on croise les traditionnelles diligences conduites par des cochets en complets et hauts de forme et on a l’impression de faire un saut dans le temps. On s’attendrait presque à croiser Sisi, avec sa tasse de chocolat chaud, assise au Café Central.
Pour la pause déjeuner nous nous rendons à la Palmenhaus (pensez à réserver à l’avance) qui offre un véritable écrin de verdure. On y admire les énormes papillons des serres adjacentes virevolter tout en dégustant une cuisine de saison. Une adresse que je vous recommande sans hésitation et ce ne sont pas nos adorables voisins de table (des expatriés vivant à Vienne depuis une dizaine d’années) qui démentiront puisqu’ils en ont fait leur cantine du dimanche. C’est également l’occasion de profiter du parc après le repas pour une promenade digestive.
Un peu de lèche-vitrine pour trouver nos derniers cadeaux, un chocolat viennois pour se réchauffer les doigts et les pieds gelés à force de déambuler gaiement dans les rues et nous regagnons nos pénates pour profiter pleinement de la dernière journée de demain.
*** Jour 3 ***
Aujourd’hui, nous avons décidé d’explorer une autre partie de la ville et de nous éloigner un peu du centre pour un quartier plus contemporain.
Nous nous rendons au Kunst Haus Wien, en commençant par le musée Hundertwasser : un lieu complétement atypique qui met à l’honneur l’artiste autrichien Friedensreich Hundertwasser. Un peintre et architecte qui a eu une vie bien chargée, portée par la couleur, le voyage, son rapport à la nature.
Les lieux (qui reflètent l’admiration de l’homme pour les œuvres de l’architecte espagnol Gaudi) ont le mérite de nous plonger au cœur de l’imagination foisonnante de l’artiste. L’exposition est, en outre, ludique et m’a permis de découvrir le travail, somme toute colossal, d’un artiste que je ne connaissais pas bien et qui a su faire vivre ses idées.
Avant de nous rendre à Kunst Haus Wien, un complexe résidentiel tout droit sorti de la tête de l’artiste, nous faisons une halte pour déjeuner chez PUMPUI, un restaurant thaïlandais situé à quelques minutes. L’adresse bénéficie d’une bonne ambiance et m’a semblée être surtout fréquentée par les locaux, ce qui est toujours bon signe. Nous nous y sommes, en tout cas, régalés.
La Kunst Haus Wien m’a parue un peu moins surprenante après la visite du musée (sans doute car beaucoup plus touristique) mais cela vaut tout de même le coup de passer devant, ne serait-ce que pour imaginer la vie des résidents de cet immeuble hors du commun.
Enfin, nous terminons le week-end en nous rendant au marché de Noël de l’hôtel de ville qui est, sans aucun doute, le plus joli ! (Si vous ne deviez en faire qu’un seul, je vous conseillerai donc celui-ci).
Patinoire géante, parcours d’illuminations, grande roue à l’ancienne. Il y a même un cœur illuminé qui survole, toutes les heures, la place occupée par les échoppes en tous genres. Nous avons vraiment eu l’impression de vivre en plein téléfilm de Noël. On sent que cette période a une signification toute particulière pour les autrichiens (on est, en tout cas, bien loin des festivités et décorations parisiennes qui, cette année, étaient selon moi bien moroses).
Le clap de fin résonne déjà sur ce beau week-end qui me laisse de supers souvenirs et l’envie de découvrir davantage l’Autrice et les magnifiques paysages qu’elle abrite.
A la prochaine Vienne !
Vous avez déjà visité cette belle ville ? Quels y sont vos meilleurs souvenirs ?
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