Il faut marcher loin,
traverser des landes
aux bruyères et cinéraires éparses,
longer le cimetière marin
où rêvent les morts,
escalader des dunes,
puis, tout au bout de la plage de sable d’or,
découvrir enfin la mer
et la nudité de ses vagues.
Alors, la lumière effleurera nos visages,
caressera le rivage,
et sur nos lèvres unies pour un instant
un sel amer se déposera.