La famille de Martinez ZOGO a fait une demande surprenante dans le cadre de l’affaire de la mort de leur proche.
Ils ont informé le président Paul Biya et Laurent Esso par l’intermédiaire d’un huissier qu’ils ne récupéreront le corps pour les funérailles qu’à la fin des enquêtes préliminaires. Cette demande est une forme de pression sur les autorités pour que la vérité soit dévoilée sur la mort de leur proche.
L’huissier chargé de livrer cette lettre a été retenu pendant cinq heures avec le prétexte que l’on ne s’adresse pas au Chef de l’État par l’intermédiaire d’un huissier. Cependant, l’ordre est finalement venu d’en haut pour permettre à l’huissier de faire son travail et pour que les services compétents de la Présidence de la République du Cameroun reçoivent et transmettent le courrier.
Lire aussiTiko : le MINJEC préside la cérémonie de clôture de l’Atelier de Formation et d’Installation des CMJLa famille reste calme et sereine en prière pendant que les enquêtes se poursuivent. Leur courage dans cette situation les honore et rendra dorénavant plus difficile pour les autorités de classer le dossier sans suite. Le regard des populations camerounaises et de la communauté internationale est tourné vers les résultats des enquêtes et la traduction en justice des auteurs et de leurs commanditaires.
Des informations confidentielles indiquent également que des procédures pénales internationales sont actuellement lancées par des organismes nationaux et internationaux auprès des juridictions internationales, notamment pour des accusations de détournement de biens publics étrangers, évasion fiscale, blanchiment de fonds et biens mal acquis, impliquant certaines personnalités mentionnées par Martinez ZOGO dans ses enquêtes. Des procédures similaires sont également intentées contre des personnalités camerounaises impliquées dans des scandales tels que COVIDgate et Cangate.
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