Le sang des princes #1 L'appel des illustres de Romain Delplancq

le sang des princes tome 1 l'appel des illustres Romain Delplancq fantasy éditions HSN  éditeur : éditions HSN

date de parution : 13 novembre 2015

400 pages 

prix : 21.90 €

 

 Le destin des ducs Spadelpietra est assuré. Inexorable. Une ascension déterminée vers le pouvoir, vers la couronne, vers la place qui leur revient de droit à l’avant-garde du monde. Ils sont les pacificateurs, les bâtisseurs, les gouverneurs de Slasie. Ils sont les Illustres.
Mais les nomades Austrois y font à peine attention. Leur monde n’est fait que de théâtre, de musique, d’art et d’inventions dont ils gardent jalousement les secrets. Leur vie est une routine maîtrisée, à l’image de leurs automates.
Et pourtant, un tout petit hasard vient gripper la mécanique de l’histoire. Trois fois rien. Une toile découverte par les Spadelpietra qui catapulte son peintre, le jeune Mical, dans une longue fuite... Et pousse le pays, son peuple, ses nobles et ses artistes dans les premiers  vents de la plus grande tourmente de leur histoire.

Il faut dire ce qui est : j’ai pris ce livre en main à cause de la couverture de l’édition HSN. L’image tout en contraste et le personnage principal m’ont intriguée et ont attiré direct mon regard. Le résumé l’était tout autant, j’ai craqué et plongé dans ce récit.

Si les premiers chapitres m’ont totalement déroutée, car mettant en scène différents lieux, situations et personnages (et me perdant aussi du coup car je ne savais pas dans quel sens partait l’histoire et je ne trouvais nulle intrigue à suivre), la suite du récit fort heureusement s’affine et trouve sa voie. J’ai donc bien fait de ne pas me laisser rebuter par le début.

Que dire de ce livre sans trop en dévoiler ? l’intrigue est troublante. A l’image de Mical, personnage globalement principal de la saga, on la découvre petit à petit, avec d’énormes zones d’ombre qui se dévoilent très, très lentement. On sent que l’auteur a pris le temps de travailler son univers, ses enjeux.

Ce tome 1 est beaucoup axé sur la construction de ses héros et des différents modes de vie et cultures qui sont présentées dans le roman. J’ai tout particulièrement adoré les Austrois, ces saltimbanques d’un autre temps ingénieux au possible. Et parmi eux, Basil a su me toucher. Cet enfant, à l’imagination et à la créativité débordante, est à mon sens le personnage fort et le plus abouti de tout ce récit et son évolution au cours du tome 1 est impressionnante. On sent ses fêlures, sa détermination, ses doutes et ses peines.

Quant à la fin de ce tome, elle nous laisse en suspens, avec plein d’interrogations que l’on espère trouver réponse dans le tome 2.

En bref : un premier tome à l’univers bien construit qui, passé la mise en place des personnages, s’engage dans une intrigue maitrisée par son auteur et qui nous dévoile un monde rempli de nuances et de mystères. A découvrir

NOTE : 8 /10

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