Quand on regarde la télé il arrive toujours des choses extraordinaires. Des choses dont on voudrait parfois ne pas avoir à être témoin. Grand télespectateur de sport j’ai vu pas mal de choses en direct, la première dont je me souvienne c’est le 100 m de Lewis en 84 à L.A, puis vinrent les 100m de Séoul, la finale des JO de Basket en 92..
Mais aussi la voiture d’Ayrton Senna s’écraser sur le mur de Tamburelo, avant qu’on ne le sorte, gisant dans une mare de sang. Et l’image terrible de Fabio Casartelli, gisant dans la descente du Col du Portet-d’Aspet.
Fabio Casartelli, victime de la légende du Tour
A chaque fois ce sentiment qu’une vie venait de s’éteindre malgré les propos des commentateurs que l’on imagine peu enclins à annoncer la mort en direct.
Et parfois, la réalité dépasse la fiction. Coéquipier de Casartelli, Lance Armstrong qui n’était pas encore le poulet aux hormones qu’il devint ensuite, s’échappe dans l’étape de Limoges, avec plusieurs autres coureurs. Dans le final ils attaquent, l’un après l’autre, sans décrocher Armstrong qui au final l’emporte en pointant le ciel.
Lance pour Fabio
On pourra toujours gausser les paillettes, les tricheries, les magouilles. Mais ce jour là, comme un con j’ai chialé.
C’était le 20 juillet 1995 et le tour venait de perdre son troisième coureur de l’histoire.