L’affaire Martinez Zogo est en train de faire la une des journaux en raison de l’avancement rapide de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo.
Dans les prochaines heures, de nouveaux développements sont attendus. Paul Biya a confié discrètement à Israël la conduite d’une enquête parallèle suite à la découverte du corps de Martinez Zogo. Les enquêtes policières et gendarmeriques ont rapidement montré que l’assassinat de Martinez Zogo était le fait de professionnels disposant d’outils de contrôle, de surveillance et de protection. Les enquêteurs ont alors commencé à s’intéresser aux services de sécurité.
Le Directeur de la Sécurité Présidentielle, Ivo Descencio, a rencontré Paul Biya pour faire savoir qu’il n’était pas impliqué dans l’assassinat de Martinez Zogo et qu’il souhaitait que la vérité soit établie. Le rapport israélien impliquait des éléments de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE). Le patron de la police, Mbarga Nguele, a informé Paul Biya qu’il ne pouvait pas mener l’enquête pour éviter tout soupçon d’impartialité et a souhaité une enquête conjointe avec la gendarmerie.
Lire aussiCameroun - Recherche : Le Minresi recrute 150 chercheursLe 27 janvier 2023, Paul Biya a autorisé une enquête mixte police-gendarmerie supervisée par la gendarmerie. Le 31 janvier 2023, les enquêteurs ont arrêté deux éléments de la DGRE, dont le colonel Justin Danwe, soupçonné d’être le cerveau des opérations. Le patron de la DGRE, Maxime Eko Eko, a également été convoqué et auditionné toute la nuit. Le 1er février 2023, plusieurs responsables de la direction des opérations de la DGRE ont été convoqués pour une audition.
Lire aussiCameroun: Les peuples autochtones résilients à la Covid-19La DGRE nie toute implication pour l’instant et aucun mandat de recherche ou d’amener n’a été émis. Une confrontation est prévue prochainement entre le patron de la DGRE, Maxime Eko Eko, et le directeur des opérations de la DGRE, Justin Danwe.