Le réalisateur présente ce court-métrage comme le brouillon d’un long-métrage, Diamond Island. On y voit cet espace destiné à être le coeur de la modernité de Phnom Penh, sur les voies existantes circulent des voitures et, surtout, des motos et des scooters : les jeunes s’y donnent rendez-vous. Deux amis y parlent, au milieu de nulle part (mais c’est l’île qui sera transformée par les promoteurs immobiliers), de leurs rêves, cette île en étant le symbole. Les deux rêvent de partir. L’un en 2099, vêtu, comme il se voit dans le rêve qu’il fait souvent, d’un pyjama rouge ; l’autre empêché de partir par des soldats… Le projet de celui-ci est bien de partir mais il n’en a rien dit à son amie qui vient le rejoindre. Motos et scooters se regroupent sur l’île, images de la modernité, tandis que ces deux jeunes ne rêvent que d’ailleurs. Un ailleurs tellement différent de leur vie ici. En 2099 ou demain.
Je n’ai pas vu le film Diamond Island de ce réalisateur, mais la construction de ce court-métrage, notamment le trajet en scooter où ce qui est dit n’est pas ce qu’on voit, m’en donne assez envie.
J’ai vu ce court-métrage, disponible gratuitement jusqu’au 2 février 2023, sur proposition de MK2 Curiosity.
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