Dans la maison de pierres,
entre, installe-toi
installe du temps.
Prends tes souvenirs
à même l'écorce.
Viens au bord des hommes
près de leurs abois
Il y a du temps dans les pierres,
Reste là.
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ce qui m'échappe
me déborde
n'est pas ton absence c'est
ne plus savoir tes larmes
je reste du côté de l'ombre
et le silence s'applique
à ne pas m'interrompre
Marie-Pierre Kohlhaas-Lautier - Pauvres sirandanes
(Éditions Henry, 2010)