Oui, j’avais envie de ces vieillards

Par Vertuchou

Oui, j’avais envie de ces vieillards 

Oui, j’avais envie de ces vieillards !
J’avais envie de les contempler dans leur nudité intime et humaine, dans leur pudeur, leur impudeur, leur fierté ou leur gêne, de les voir se déshabiller et, tombant le masque du vêtement, dévoiler sans complaisance la dense vérité de leur chair.
J’avais envie de savourer leur abandon, leur tassement, leur dérive, ou au contraire la force nerveuse qui les redressait, puissants et noueux comme des arbres tordus par le vent.
Emmanuelle Pol,  L'atelier de la chair

Partager cet article Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : Je pars à la découverte Une voix peut vous habiter Elle n’avait jamais deviné Charlie était beau

Emois

« Article précédent