Je viens de prendre connaissance que depuis le 11 aout le préfet du Val d'Oise vient d'autoriser l'abattage de 150 oies de Bernache du Canada car elle souilleraient un centre de loisir.
Je me permetsde vous faire lire l'article du site Univers nature qui explique le problème avec un raisonnement de défenseur de la nature.
Depuis l’année 2000, des oies de Bernaches du Canada (1) sont installées sur le plan d’eau de la base de loisirs de Cergy-Pontoise, à l’Ouest de l’Ile-de-France. Visiblement le site leur
convenait puisqu’on en dénombrait près de 200 dernièrement. Néanmoins, suite à un arrêté préfectoral du 7 août, environ 3 oies sur 4 vont être abattues.
La décision a été arrêtée suite aux résultats des dernières analyses des eaux de baignade de la base, lesquelles font apparaître une qualité d’eau moyenne, en attribuant cette dégradation à la
population d’oies. En effet, prenant connaissance des analyses de la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) et des "risques pour la salubrité publique et la santé
des usagers", le syndicat mixte d’aménagement et de gestion de la base de loisirs s’en est ouvert à la préfecture, laquelle s’est prononcée pour 150 tirs, effectués d’août à octobre 2008 par
des agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).
Si initialement il a été envisagé de déplacer les oies, la base de loisirs y a renoncé sachant qu’elles seraient capables de retrouver leur site d’origine. Aussi, face à l’enjeu sanitaire et aux
déjections qui souillent la plage de la base, la décision s’est imposée… En conséquence, dimanche dernier, les premiers tirs ont été effectués avec 27 oies abattues.
Mis à part le fait que nombre de plages présentent une qualité de l’eau similaire, sans que pour autant on élimine les oiseaux qui s’y trouvent et que l’on considère qu’il y a un risque sanitaire
avéré… ce qui est le plus choquant c’est que le problème n’est pas apparu du jour au lendemain. En effet, la population d’oies de Bernache a crû progressivement sur plusieurs années, sans aucune
anticipation des autorités, quand des dispositifs d’effarouchement ou des prélèvements d’œufs auraient pu régler le problème.
1- Historiquement les oies de Bernache du Canada ont été introduites en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle pour agrément, avant d’être implantées en Suède au début du XXe siècle pour la
chasse. Aujourd’hui, cette espèce n’est pas considérée comme menacée, ses effectifs étant satisfaisants.
Pour exprimer mon mcontentement je viens d'écrire au préfet de ce département et vous propose de lire ce courrier et de ne pas hésiter à en faire autant.
Préfecture de Cergy pontoise
Avenue Bernard Hirsch
95010 CERGY PONTOISE CEDEX
A bientôt
Cédric
Association G.A.L.A
(Groupe d’Action pour L’amour des Animaux)
Nice, le 15 aout 2008
Monsieur,
Je suis encore extrêmement déçu de voir qu’en France la violence est la première solution utilisée pour résoudre un problème.
Et vous ne faites pas exception en autorisant l’abattage de 150 oies de Bernache qui souilleraient un lieu de loisir pour les gens qui, à en lire les témoignages, sont choqués par ce massacre organisé.
Ces oiseaux protégés ne méritent pas un tel acharnement pour permettre aux baigneurs de se rafraichir et de s ‘amuser. C’est choquant de voir qu’on a aucune honte à s’autorisé le droit de tuer pour permettre le plaisir des autres.
Avez vous une conscience monsieur ?
Les 25 oies déjà abattus à ce jour doivent être les seules victimes de cette tuerie et à vous de trouver, avec l’aide des associations de protection de la nature, une solution plus humaine et raisonnable pour retrouver « la paix » de votre centre de loisir et le respect que chacun d’entre nous doit aux espèces animales.
En espérant que mon message soit entendu.
Je vous prie d’agréer, monsieur, mes salutations distinguées et l’espoir que vous retrouviez une conscience d’être humain et non de chasseur.
Le président
Cédric PAQUET
Association G.A.L.A Loi 1901
147 Rte St pierre de féric, villa 37 - 06000 -Nice / Email : [email protected] Internet : gala.fr.nf / Tél. :04.93.44.23.71 ou 06.15.46.38.64