Résumé : La princesse Marigold était la jeune princesse la plus seule du monde. Sa mère, la reine, était morte, et son père voyageait sans cesse. Il partait à la recherche du puits de la jouvence et du bonheur, et revenait avec une mixture qui faisait pousser les ongles de trente centimètres par heure. Il partait à la recherche de bottes de sept lieues et revenait avec une paire de souliers qui marchaient à reculons. Le jour où il décida de se mettre en quête du mari idéal pour sa fille, Marigold fut saisie de la plus grand inquiétude.
Or, dans ce royaume, il y avait un garçon qui se sentait au moins aussi seul que la princesse Marigold. Mais pour qu’ils puissent se rencontrer, elle et lui, il allait falloir l’intervention d’un lutin furieux, de trois chevaux ensorcelés et encore deux ou trois choses un peu délicates.
Avis : Sandrillé a deux grands frères qui s’entendent super bien, sauf qu’ils ignorent toujours Sandrillé, qui se sent bien seul. Pourtant il fait de son mieux pour que ses frères fassent attention à lui, il invente plein de choses, il arrive à faire voler des tasses, à rapetisser des objets etc. mais rien ne trouve grâce aux yeux de ses frères.
Marigold, elle, est princesse, mais son père est toujours en vadrouille pour rechercher des objets magiques, et elle aussi se sent bien seule dans son royaume, même si elle a Abricot, son chat, pour lui tenir compagnie.
Un paysan et une princesse n’ont aucune raison de se rencontrer, mais suite à une idée farfelue du roi, et bien leur rencontre va vraiment avoir lieu. Sans qu’aucun des deux ne sachent qui est l’un et qui est l’autre, mais quelle importance alors qu’ils semblent s’entendre si bien?
J’ai bouffé ce petit livre jeunesse, c’était drôle, les situations étaient cocasses, mais on ressent aussi très bien la solitude de Sandrillé et de Marigold. Le livre se moque un peu des contes pour enfant avec des princesses mariés à des hommes choisis par leur père et où des paysans deviennent des héros. J’ai bien aimé, j’ai souris et je me suis attachée à cette princesse et à ce paysan qui cherchent simplement un peu de compagnie. Ils sont attachants. C’était un genre de lecture un peu doudou, amusante et qui fait du bien. Les romans de cette autrice, par leur ton mordant et ironique, me plaisent vraiment beaucoup et celui-ci n’a pas fais exception.
Lecture validée pour le challenge jeu des dix familles :
Famille : Dans le cœur
Personnage : Jane Eyre
Consigne : Un prénom dans le titre
Livre : Sandrillé et la colline de verre, Carson Levine Gail