Avant-propos : L’attente froide
L’Europe du Nord, jusqu’au nord de l’Italie, est actuellement en proie à une vague de froid glacial (sans doute le résultat du réchauffement climatique). En conséquence, les observateurs s’attendent à ce que l’offensive hivernale russe en Ukraine commence d’autant plus tôt, mais personne ne sait quand. Ce mois-ci ou le mois prochain ? Peut-être une entrée spectaculaire de la Biélorussie, coupant les approvisionnements de l’OTAN ? Personne ne le sait. Pour l’instant, les forces alliées se contentent d’écraser sur place les conscrits et les mercenaires du régime de Kiev, sous-approvisionnés et frigorifiés, en espérant qu’ils se rendront peut-être en masse, malgré les armes du régime dans leur dos. Les conditions sont telles que cela pourrait se produire avec très peu de pertes russes. Il n’y a pas urgence. Plus de 500 000 soldats alliés et 500 chars d’assaut en tenue de camouflage hivernal attendent le moment d’intervenir et de dénazifier l’Ukraine. Ils attendront le bon moment.
Introduction : La libération de l’Europe
La Russie ne peut plus permettre l’existence d’une Ukraine hostile, contrôlée par les États-Unis, armée par l’OTAN et bientôt nucléaire. C’est pourquoi elle est en train de la libérer. Cela aurait dû se produire bien avant, mais la Russie était bien trop faible pour le faire auparavant. Lorsque le régime de Zelensky tombera, des milliards de dollars d’armes et de fournitures occidentales tomberont entre les mains des Russes. La dette du régime de Kiev envers l’Occident pour les armes et les fournitures, contractée au cours des neuf dernières années, sera annulée. Le territoire du régime de Kiev exploité par les États-Unis, soit 40 % de l’ensemble, sera repris sans compensation. Il s’agira d’une petite mesure de compensation pour les destructions que les États-Unis et leurs vassaux européens, y compris les menteurs de Minsk I et Minsk II que sont l’Allemagne et la France, ont causées en Ukraine, en particulier dans le Donbass tant éprouvé.
Outre l’achèvement de la libération des quatre provinces qu’elle a reprises jusqu’à présent, la Russie pourrait également reprendre quatre autres provinces russophones, celles de Kharkov, Dniepropetrovsk, Nikolaev et Odessa, rejoignant ainsi la Transnistrie russe. Un coup d’État à Kiev pourrait avoir lieu, alors que les restes de l’armée de Kiev s’effondrent et la nouvelle Ukraine pourrait même devenir un allié russe, comme le Belarus, faisant partie de l’État de l’Union. Reste à savoir si les cinq provinces de l’extrême ouest de l’Ukraine actuelle resteront dans la nouvelle Ukraine, ou si trois d’entre elles reviendront à la Pologne, une à la Hongrie et une à la Roumanie. Tout dépendra de ce que la Russie autorisera. Après cela, l’ensemble des fragiles dominos d’Europe occidentale, mis en place à la hâte par l’OTAN dirigée par les États-Unis et son aile politique, l’UE, pourrait commencer à s’effondrer. La Moldavie, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie, les trois dernières libérées de l’OTAN et de l’UE, pourraient se voir offrir du gaz bon marché, comme la Serbie, tourmentée par l’OTAN, avec le Monténégro et la Macédoine. Une fois leurs élites fantoches américaines éliminées par leurs peuples, tous ces pays pourraient devenir des alliés de la Russie, recouvrant leur indépendance après le servage de l’UE et l’oppression de l’OTAN.
Nous rappelons que l’ancien « bloc de l’Est » soviétique a échoué précisément parce que, comme l’UE, il a supprimé l’indépendance de ces nations. Toutefois, la camisole de force centralisatrice du monde soviétique a disparu et ne reviendra pas. La même alliance avec la Russie, mais en conservant l’indépendance, pourrait éventuellement avoir lieu en Grèce et à Chypre, libérées des élites de l’OTAN, de l’UE et des États-Unis. Ensuite, les trois pays baltes et même la Finlande pourraient également devenir des alliés de la Russie, comme la nouvelle Ukraine, l’énergie étant fournie par la Russie, leurs minorités russes bénéficiant enfin des droits de l’homme fondamentaux. Après cela, l’Autriche, l’Italie, l’Allemagne et ensuite les autres pays d’Europe occidentale devront prendre des décisions importantes sur leur avenir : survie par la négociation avec Moscou, ou lent suicide national ? Le choix peut sembler évident, mais il doit être le leur. Examinons les tendances actuelles dans les trois principaux pays d’Europe occidentale, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, afin d’évaluer la direction dans laquelle nous pourrions bien nous diriger.
L’Allemagne : La lutte pour restaurer son propre pays
Le 7 décembre, les médias allemands ont annoncé l’arrestation de vingt-cinq « extrémistes d’extrême droite » accusés de comploter pour renverser le gouvernement fédéral. Traduit, cela signifie que le gouvernement allemand dirigé par les États-Unis a arrêté vingt-cinq patriotes qui voulaient rétablir la liberté en Allemagne. Il est intéressant de noter que parmi ces patriotes figurent un membre de la royauté allemande et un ancien membre du Parlement allemand ou Bundestag. Dans une déclaration, le bureau du procureur fédéral allemand a indiqué qu’une cinquantaine de personnes étaient soupçonnées de faire partie de manière « violente » d’un vaste mouvement appelé « Citoyens de l’Empire » (Reichsbürger), qui compte au total 12 000 membres. Dans tout autre pays, l’existence du patriotisme ne poserait aucun problème. Mais dans l’Allemagne dirigée par les États-Unis, tout mouvement patriotique est instantanément qualifié de « néonazi », « pro-Hitler » ou « anti-démocratique », ce qui n’est qu’un code de propagande pour pro-souveraineté, pro-allemand et pro-liberté.
Les personnes arrêtées avaient l’intention de renverser le gouvernement fédéral fantoche qui doit prêter allégeance aux États-Unis, et de le remplacer par un gouvernement allemand indépendant. Les combattants de la liberté rejettent les institutions imposées par les États-Unis de l’Allemagne fédérale woke-fasciste (il n’y a rien de plus intolérant que le libéralisme). Les procureurs allemands ont désigné Heinrich XIII, prince Reuss, un descendant de la maison Reuss, anciens souverains de certaines parties de l’Allemagne orientale, comme l’un des chefs du groupe. Il est intéressant de noter que le prince Heinrich aurait demandé (mais n’aurait pas obtenu) l’implication de représentants russes dans le projet présumé. Un autre suspect est Birgit Malsack-Winkemann, qui a été membre du Bundestag, représentant le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), de 2017 à 2021. Depuis le début de cette année, elle travaillait en tant que juge au tribunal de district de Berlin.
En 2017, le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) est devenu le premier parti patriotique à remporter des sièges au Parlement allemand depuis près de 60 ans. Cela a tellement bouleversé les serfs allemands du système pyramidal géré par les escrocs féodaux américains qu’en mars 2021, le parti a été placé sous surveillance par les services secrets allemands pour avoir tenté de libérer l’Allemagne de la tutelle américaine. Bien que le mouvement de résistance ait été vaincu pour l’instant, nous pensons que si cette bataille est perdue, ce n’est pas une guerre perdue. D’autres batailles viendront, car les patriotes allemands luttent pour décoloniser leur pays et cherchent à trouver et finalement obtenir la liberté. L’Allemagne est la nation la plus grande et la plus forte d’Europe occidentale, mais aussi son baromètre. Lorsque tout va bien là-bas, tout va bien ailleurs, tout se met en place. L’Allemagne peut-elle enfin se libérer du joug américain, expulser les troupes étrangères, commémorer les 500 000 victimes du génocide des civils allemands par les bombes anglo-américaines en 1940-1945 et, peut-être, devenir une Confédération royale d’États allemands souverains ? Cela doit arriver. La liberté nous appelle.
La France : La révolte du peuple
C’est en France que l’absolutisme a été inventé avec Louis XIV (+ 1715), « le Roi Soleil ». Il aurait dit : « l’État, c’est moi », ce qui a donné naissance à une révolution sanglante en France. Car les extrêmes engendrent toujours les extrêmes et c’est ainsi que la Révolution française a engendré l’empereur absolutiste Napoléon. Depuis lors, la France a été gouvernée par des absolutistes, des présidents-rois ou des présidents-empereurs. Leur slogan « l’État, c’est moi », bien qu’il soit toujours vrai, signifie que chacun d’entre eux n’a eu droit au pouvoir absolu que pendant quelques années (le seul fruit de la Révolution – une période de pouvoir écourtée et non à vie ou héréditaire). Depuis 1944, après une longue série de gouvernements corrompus d’après-guerre, dont celui de De Gaulle était de loin le moins nocif, parce que De Gaulle aimait réellement la France plus que l’argent (tout comme Poutine aime la Russie plus que l’argent), c’est maintenant Macron, le candidat Rothschild, qui est l’actuel roi de France. La France est en effet dirigée par un président de droit divin et Macron est connu comme « le Pharaon ». Cependant, il n’est pas le premier Pharaon, puisque Mitterrand (1916-1996), qui vivait dans le palais présidentiel, sa femme dans une aile et sa maîtresse préférée dans l’autre, était le premier. Il a même construit une pyramide maçonnique de 666 vitres, qui constitue l’entrée du temple de la connaissance, le palais du Louvre.
L’année dernière, je me souviens d’une conversation avec un chauffeur de taxi parisien, alors que je devais me rendre rapidement à la vieille cathédrale russe avec de lourdes valises. Le chauffeur de taxi était un Français africain typique, originaire du Cameroun. Voyant que j’étais prêtre, il m’a dit sans ambages, avec son accent africain-français, que le détesté Macron était soit un pédé, soit une jolie jeune fille. Après tout, comment un homme normal pourrait-il aller au lit avec une femme qui a vingt-cinq ans de plus que lui ? (Macron a épousé une de ses institutrices, presque du même âge que sa mère ; certains disent que la dame super-botoxée en question devrait être jugée pour pédophilie féminine, puisque Macron aurait été mineur lorsqu’ils se sont unis pour la première fois). Les opinions du chauffeur africain sur la Covid-19 et la vaccination obligatoire de l’État français étaient tout aussi directes que ses opinions sur les gays. Je le cite parce que sa vision du monde montre la très grave déconnexion entre l’élite sophistiquée de style Macron et la base française réelle. En fait, il ressemblait à un chauffeur de taxi moscovite.
Et justement, Macron est opposé par le peuple, qui manifeste comme les Gilets jaunes, la Résistance française populaire mais brutalisée. L’élite française a peur parce que le peuple français est enclin à la révolte (frondeurs). C’est pourquoi l’État français dispose d’une force spéciale permanente de police anti-émeute (la C.R.S., fondé en 1944 et remplaçant directement les SS, qui a longtemps conservé la même direction et le même uniforme) pour réprimer les révoltes des « paysans ». En plus de cela, l’État français a peur car lors des dernières élections françaises d’avril 2022, un gouvernement nationaliste dirigé par Marine Le Pen aurait pu être élu. Cela aurait remis en cause non seulement l’ensemble de l’État français, mais aussi la machine bureaucratique de l’UE, qui dépend largement du modèle français. Si le peuple français vainc l’élite française, la bureaucratie de l’UE sait que le peuple français va arriver au pouvoir et que, puisque les Français sont contre l’UE, alors tout le fantasme de Bruxelles va tomber. (Et les bureaucrates perdront leurs emplois grassement payés, leurs privilèges et leurs généreuses retraites). C’est toute l’idéologie descendante de l’establishment français et européen qui est remise en question en France. Qui va gagner ? Je ne sais pas, mais il n’y a qu’une seule phrase pour décrire la situation : Fragile pour l’élite.
Le Royaume-Uni : La désunion avant la liberté
Le Royaume-Uni se trouve dans une position bien plus précaire encore que l’Allemagne et la France. Ces derniers n’ont été contraints de soutenir les États-Unis que depuis trois générations. Avant cela, ils étaient indépendants. Cependant, l’élite britannique est à l’origine du mal américain et l’a consciemment et énergiquement cultivé à partir de 1914 et le fait encore. Le fait que la langue américaine et britannique soit fondamentalement la même signifie que les Américains ont un pouvoir immense au Royaume-Uni, même au point que la langue anglaise moderne est truffée d’américanismes inconscients. Beaucoup de Britanniques sont presque aussi obèses que beaucoup d’Américains, s’habillent comme des Américains et leurs enfants chantent des chansons américaines avec un accent américain. Les quelque 60 millions de personnes qui vivent dans ce qui reste de la véritable Angleterre sont sur le point de perdre leur identité. Le célèbre porte-parole de l’Establishment, la BBC, et les tabloïds britanniques, qui soutiennent l’État, manipulent les esprits incultes de dizaines de millions de personnes. Beaucoup d’entre eux ont subi un tel lavage de cerveau qu’il n’y a pas de mouvement d’opposition à l’Establishment britannique, pas de parallèle avec les « Gilets jaunes » français.
Le problème est qu’une majorité de citoyens britanniques, en particulier en Angleterre, ont été, au fil des siècles, « establishmentisés », c’est-à-dire cooptés au sein de l’Establishment britannique anti-anglais et amenés à ressentir les avantages ( ?) en termes de finances et de prestige d’être du côté britannique. L’Establishment britannique étant devenu le caniche de l’élite américaine, les citoyens britanniques sont maintenant américanisés et on leur fait sentir les avantages ( ?) en termes de finances et de prestige d’être du côté américain. Ils ont été tellement rendus passifs que de nombreux Européens continentaux se demandent si, au lieu de sang, les Britanniques ont du thé dans les veines. Cependant, en 2022, de plus en plus de personnes ont compris que les « avantages » d’être du côté britannique/américain sont remarquablement minces. D’autant plus que le Brexit n’a pas apporté la restauration de la souveraineté et le rétablissement des frontières, comme promis par le New-Yorkais Johnson, mais a plutôt apporté au Royaume-Uni la position féodale honorifique d’être le 51e État des États-Unis. Un large mouvement de résistance nationale n’est pas encore apparu en Angleterre. Cependant, il y a de l’espoir sur la frange celtique. Il est certain qu’en Écosse, dans le nord du Pays de Galles et dans certaines parties de l’Irlande, il y a une résistance à travers leurs partis nationaux, le Scottish National et le Welsh National Parties et le Sinn Fein en Irlande, bien qu’ils soient tous sérieusement minés par le Wokisme.
Le Royaume-Uni inventé par l’Establishment britannique est aujourd’hui un Royaume-Uni désuni (DK). Très bientôt, probablement dans une génération, il y aura quatre pays indépendants dans les îles de l’Atlantique Nord (IONA) : l’Angleterre, l’Irlande (réunifiée), l’Écosse et le Pays de Galles. Car c’est précisément en dénouant le sinistre enchevêtrement de nœuds qui forme l’actuelle « unité » imposée et l’avènement de la désunion que la véritable unité pourra se faire. Ce ne sera pas une unité politique, mais une unité d’intérêt. Les quatre futures nations souveraines des îles britanniques et de l’Irlande ont beaucoup en commun en termes de géographie, d’histoire et de culture. Malheureusement, tout ce qu’elles ont en commun a été éclipsé par l’establishment d’un État oppressif et centralisé. Celui-ci est fixé dans la capitale normando-britannique de Londres, avec sa ville sioniste toute-puissante, depuis près de mille ans. Cette oppression est symbolisée par la famille royale étrangère. Les Anglais ont perdu leur propre famille royale et le reste de l’élite nationale après que le dernier roi d’Angleterre, Edmund Ironside, ait été assassiné en 1016. Depuis lors, les monarques ont tous été des étrangers – danois, normands, français, gallois, écossais, néerlandais, allemands. Aucun n’a eu à cœur les intérêts des Quatre Nations, car tous étaient des étrangers, dont beaucoup ne parlaient même pas anglais et dont le cœur était ailleurs. Néanmoins, l’espoir d’une recherche sérieuse d’identité puis d’un véritable réveil national en Angleterre et dans les Trois Nations demeure.
Conclusion : La longue marche vers la liberté
Les batailles pour se libérer de l’oppression dans les trois pays les plus puissants et les plus peuplés d’Europe occidentale, deux en Europe continentale, un archipel offshore, un peu comme le Japon américanisé de l’autre côté de l’Eurasie du Nord, sont en cours. Pour l’instant, le poids énorme de l’oppression, de la suppression et de la répression séculaires semble rendre impossible la victoire de leurs peuples zombifiés dans n’importe laquelle de ces batailles. Et pourtant, il nous semble que, ironiquement, c’est précisément ce poids qui opprime les peuples dans les trois contextes bien différents qui assurera la victoire. Trop, c’est trop – les révoltes des peuples dont les identités nationales ont été si lourdement et si longtemps opprimées, supprimées et réprimées arrivent. La souveraineté de l’Allemagne, de la France et des Quatre Nations doit être restaurée et les minorités qui l’ont réalisée dans chacune d’entre elles s’accroissent. De plus en plus de personnes réalisent que la restauration ne peut se faire que lorsqu’elles se seront libérées des élites qui se nourrissent les unes des autres. Et ces élites dépendent entièrement de l’élite étrangère américaine, qui se tient derrière elles et tire toutes leurs ficelles.
Aujourd’hui, le Royaume-Uni est en grève parce que les salaires ne suivent pas l’inflation record, qui a été presque entièrement causée par les
« sanctions » anti-russes et anti-libertés imposées par l’élite de l’establishment. Certains disent que l’événement britannique de 2022, la mort de la reine Elizabeth II à l’âge de 96 ans, est le résultat de sa rencontre avec Liz Truss deux jours plus tôt et de sa prise de conscience de ce à quoi son pays était arrivé. (Une blague britannique populaire dit qu’il existe maintenant la preuve que personne n’est sans cervelle – Liz Truss est l’exception qui confirme la règle). Le fils d’Elizabeth, le roi Charles, s’est vu jeter des œufs. (Vous vous souvenez qu’il a trompé Diana ?). Personne, même le plus dévoué des républicains, n’aurait jamais envisagé de jeter des œufs sur sa mère. Et puis il y a le scandaleux Harry, duc de Californie, complètement épris et sous la coupe de sa femme actrice américaine, qui est apparemment « noire ». (Les wokistes qui qualifient de « noire » cette femme, qui semble être une femme blanche bronzée, seraient-ils simplement daltoniens ?) Peut-être que, de même que la France déclare une nouvelle République chaque fois qu’elle traverse une crise grave (elle en est à sa cinquième), le Royaume-Uni, ou plutôt l’Angleterre, puisque c’est de cela qu’il s’agit en réalité, déclarera encore qu’il a une nouvelle dynastie, ce qui se produit là-bas chaque fois qu’il traverse une crise grave. Quoi qu’il en soit, la reine Elizabeth II a définitivement marqué la fin de quelque chose : Au revoir, Maison de Saxe-Cobourg-Gotha-Windsor ? Bonjour, Maison royale anglaise – Ironside II ?
Le tandem franco-allemand, qui dirige l’Europe occidentale continentale depuis la déclaration Schumann de 1950, est lui aussi en difficulté. L’Allemagne souverainiste veut redevenir l’Allemagne et la France souverainiste veut redevenir la France. Ce sont les États-Unis, assoiffés de pouvoir, qui ne permettront ni l’un ni l’autre. Cependant, une fois que les États-Unis auront été discrédités en perdant leur guerre en Ukraine, tout deviendra possible en Europe, tout comme tout est devenu possible en Asie, une fois que les États-Unis en ont été chassés. (Là-bas, les États-Unis ne conservent plus que la bande côtière occupée de la Palestine, la pointe sud de la péninsule coréenne et les côtes du Japon, de Taïwan et de Singapour). Nous nous dirigeons vers une nouvelle Europe occidentale, il est vrai, non pas en ligne droite, mais dans les zigzags tortueux des mensonges de petits-enfants de nazis tels que Ursula von der Luegen. Ce que l’Allemagne et la France finissent par faire va modeler et déterminer les actions de toute l’Europe occidentale, c’est-à-dire de l’UE des 27 plus le Royaume-Uni, la Suisse, la Norvège et l’Islande, l’Europe des 31. Nous soutenons qu’un accord avec la Russie, formant l’axe Moscou-Berlin-Paris-Londres, ce qui aurait dû se produire en 1914, est la seule chose qui puisse sauver les 31 européens du servage au féodalisme américain. Aujourd’hui, le régime de Kiev a un slogan politique : « L’Ukraine est l’Europe ». Cela n’a aucun sens, car la Russie est aussi l’Europe et il n’y a pas d’Europe non russe sans Europe russophone. Ce sont deux moitiés d’un tout, chacune ayant une superficie similaire de quelque cinq millions de kilomètres carrés. Les 31 européens ont un choix à faire : Vivre sous le joug transatlantique, écrasant son visage à plus de 5 000 km de distance, ou choisir la libération et la souveraineté. Ce dernier choix implique de vivre en bon voisinage avec l’Europe locale, russophone et le reste de l’Eurasie, où, géographiquement, historiquement et culturellement, l’Europe est déjà et a toujours été.
Source The Saker Blog
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone