Films et séries ont retracé maintes fois le parcours de leurs époux à la tête de la 1ère grande puissance mondiale, Franklin D Roosevelt, Gerald Ford et Barack Obama. Au tour des First Lady, Eleanor Roosevelt (1933-1945), Betty Ford la rebelle (1974-1977) et l'icône Michelle Obama (2008-2016), d’être révélées dans une série.
Réalisée par Susanne Bier (The Undoing, The Night Manager) et produite par Viola Davis, « The First Lady » se concentre sur les coulisses du pouvoir au sein de la Maison-Blanche de Washington. L' histoire de ces Premières Dames nous transporte dans l'aile Est de la Maison Blanche qui leur est réservée. Diffusée aux Etats-Unis en avril 2021, la série est décrite par le panel de la Television Critics Association comme la version américaine de The Crown.
Une série inspirante
Ces personnages charismatiques interprétés par Gillian Anderson, Michelle Pfeiffer, Viola Davis ont changé le monde. Elles se sont imposées dans un univers politique exclusivement réservé aux hommes. Attaques et critiques ne les ont jamais découragées à défendre leurs causes : droit des femmes, aide aux réfugiés, malnutrition, addictions, paix dans le monde … « Elles ont toutes été à l’avant-garde et juste pour ça, cette série est inspirante », estime Martine Delvaux, écrivaine et professeure au département d’études littéraires de l’UQAM au Québec.
The Lady Power
Cette sériescopie permet aussi de mieux comprendre leur motivation et leur influence politique à leur époque. « On comprend pourquoi Michelle Obama s’est impliquée dans le domaine de la santé. Son père a été malade, n’avait pas de bonnes assurances et en a souffert. Elle a aussi été victime de racisme ordinaire toute sa vie, ce qui a forgé sa personnalité » détaille au journal Presse, Valérie Beaudoin , chercheuse associée à l’Observatoire sur les États-Unis à la Chaire Raoul-Dandurand de l’UQAM.
« Un jeu insultant pour Michelle Obama »
Aux Etats-Unis, les interprétations de Michelle Pfeiffer et de Gillian Anderson sont saluées sur les réseaux sociaux. Mais les performances de Viola Davis, le rythme et les intrigues des épisodes déçoivent le public. La toile moque le « duckface permanent » de Viola Davis et « son jeu insultant » pour Michelle Obama.
Michelle Obama qui l’a rencontrée pendant sa préparation au rôle, a loué son courage. « Je sens que je ne suis pas digne. J’aimerais pouvoir être meilleure pour être à la hauteur du personnage que Viola doit jouer, mais c’est excitant. Tout ce que Viola fait, elle le fait avec passion et vigueur, et je sais qu’elle n’en fera pas moins pour ce rôle » a confié l’ex-First Lady .
« Les critiques ne servent à rien » fustige la première actrice afro-américaine à avoir décroché un Oscar, un Tony Award et un Emmy. Satisfaire le public sur la représentation de l'une des Premières Dames les plus célèbres des Etats-Unis est « presque impossible » admet l'actrice et productrice exécutive.
La série en accès libre
En France, « The First Lady » reçoit un accueil encourageant. « Le scénario est intéressant et permet de retracer certains événements importants de l'histoire américaine à travers la vie de ces 3 femmes » souligne un inconditionnel de la série américaine.« Côté interprétation, Viola Davis en fait des tonnes en Michelle Obama mais mentions spéciales à Gillian Anderson et à la splendide Michelle Pfeiffer que l'on a toujours plaisir à revoir ».
Les dix épisodes sont disponibles sur Paramount + le nouveau service streaming de Canal +. Si vous n’êtes pas abonné à la plateforme, une offre d'essai limitée à 7 jours vous permet de découvrir les « First Lady » les plus populaires des Etats-Unis d'Amériques.
Journaliste - Chroniqueuse Formée à l'ESJ Paris - INA - EMI - Formation Club France... En savoir plus sur cet auteur
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