Les brésiliens ont vraiment du mal à créer des séries mémorables. Un oeil indiscret part d'une idée intéressante et ne devient rien de palpitant. Pendant dix épisodes, Un oeil indiscret tourne en rond et ne propose que des corps à la plastique irréprochable. Mais au delà de tout ça, je m'attendais à un véritable thriller érotique, pas à une série de seconde zone où le casting n'incarne rien. Les dialogues n'aident pas vraiment le casting à sortir du lot non plus. On a donc du sexe et finalement peu de choses consistantes à se mettre sous la dent en parallèle. Disons que la série souffre de pas mal de choses qui sont assez propre aux séries brésiliennes. Quand on m'annonce une histoire de femme qui espionne sa voisine avec des mystères je m'attendais tout de même à un truc un peu plus amusant. Le scénario tombe souvent dans le piège des dialogues ridicules et des personnages mal écrits. On ne sait jamais sur quel pied danser avec la série si ce n'est le fait qu'elle doit remplir dix épisodes avec du remplissage !
Le moment le plus excitant de la journée pour Miranda ? Espionner sa voisine. Mais quand un petit service se transforme en dangereux mystère, tout bascule...
Le premier épisode me rendait curieux malgré tout ce que j'ai pu trouvé de mauvais dedans. Mais une fois terminé la saison, je ne peux pas dire qu'il y ait quoi que ce soit à retenir de Ohlar Indescreto. Si ce n'est le fait que je me suis terriblement ennuyé. Même le sexe est ennuyeux. La série veut mélanger tout un tas d'ingrédients : l'homme violent qui achète des femmes aux enchères, la scène de sexe gay au bord de la piscine dans l'épisode huit et tout un tas de choses qui n'ont aucun sens. Le marché aux esclaves c'est un peu le genre de choses que l'on a déjà pu voir dans Taken (et ce n'était pas déjà très joyeux). Mais le manque cruel d'action dans Ohlar Indescreto ne permet pas de passer un bon moment. La série préfère alors enchaîner les scènes sans que cela soit véritablement cohérent. Je comprends que Ohlar Indescreto soit un soap et qu'elle reprenne le côté parfois surréaliste du genre mais je m'attendais à une série un brin plus palpitante et originale.
Ne serait-ce que le hacking. C'est sûrement la série la plus ridicule sur le sujet que j'ai pu voir. Et cela ne va pas spécialement en s'arrangeant non plus. En dix épisodes, Ohlar Indescreto ne raconte finalement pas grand chose si ce n'est une histoire de vengeance qui n'a pas de sens et qui a du mal à trouver un lien avec tout ce que l'on voit au fil des épisodes. Les scénaristes sont tellement fainéants qu'ils préfèrent nous délivrer des tas de twists (notamment l'histoire de la soeur à la fin de la saison) qui auraient pu fonctionner si la série avait un bon rythme mais qui sont tellement incohérent et mal joué que rien ne peut sauver l'ensemble. La musique, la mise en scène, tout est raté du début à la fin. Les personnages sont tellement mal développés qu'il est difficile de voir où Ohlar Indescreto veut réellement en venir et comment tous peuvent être liés.
Ce n'est pas la première fois qu'un soap brésilien me déçoit sur Netflix et je commence à croire que tout cela est produit uniquement dans le but de remplir des quotas. Cela n'a pas pu être validé par qui que ce soit autrement que de cette façon. La tension sexuelle que Ohlar Indescreto tente de créer du début à la fin de la saison ne fonctionne pas non plus. Chaque scène sensée être un peu plus érotique que les autres semblent avoir été mises là pour uniquement être là. C'est gênant à souhait.
Note : 2/10. En bref, malgré une bonne idée de départ, Ohlar Indescreto ne suit jamais. Le mauvais casting, les dialogues ridicules, les intrigues qui évoluent sans aucun sens et une mise en scène ennuyeuse forment un cocktail explosif de la série ratée.
Disponible sur Netflix