L’ombre de la magie, Léa Lavignette

Par Maliae

Résumé : À elle seule, elle va tenter de changer les choses. Dans son monde gouverné par la magie et les hommes, Maëlle, jeune fille au tempérament rebelle, refuse l’ordre établi. Jamais elle n’acceptera le sort réservé à toutes les femmes, perçues comme des objets bons à marier. Bien décidée à briser les règles ancestrales qui interdisent à toute représentante du sexe féminin de pratiquer la magie, Maëlle va se déguiser en homme et devenir apprentie mage. Au début, elle souhaitait simplement pouvoir communiquer avec le fantôme de son père décédé, qui était sa seule famille. Mais les secrets qu’elle découvre vont bousculer tout son univers, et la vérité qui se cache derrière le voile de la magie pourrait bien être beaucoup plus sombre que tout ce qu’elle a pu imaginer…

Avis : Première chose, ce livre est vendu comme une romance FF, or, c’est une romance hétéro (et pas terrible en plus de ça).

Bon pour ce qui est de l’histoire, Maëlle est une femme dans un monde où les femmes sont juste bonnes à être mariés. On leur interdit de travailler, on leur interdit d’être mage, ce sont juste des bibelots à la solde des hommes. Sauf que Maëlle va se déguiser en homme pour devenir mage, en pensant pouvoir parler au fantôme de son père. Mais elle va alors découvrir un monde étrange et dangereux, et se retrouver à mêlée à des histoires d’esprits et de démons.

C’était très bof. Le début commence bien pourtant, j’aimais le décor mis en place, un décor horrible pour les femmes, mais qui permettait de montrer une femme (ou même plusieurs) qui allait se battre pour un monde plus juste. Je trouvais que ça allait assez vite, que l’autrice n’expliquait pas assez son univers, mais j’ai bien accroché. Mais au fur et à mesure ma lecture s’est dégradée. Le livre est très court, il m’a pourtant parut interminable. L’autrice ne s’embête pas à expliquer les choses, tout à coup Maëlle est capable de faire ceci ou cela et on doit juste suivre. Les événements s’enchaînent sans logiques, les troubles se règlent avec facilité. Sur plein de point j’ai eu l’impression d’entendre un « ta gueule c’est magique » tant les choses étaient simplistes et sans aucune explication.

Maëlle va être « accompagné » d’un esprit : La Faucheuse, mais on sait quasiment rien d’elle, elle est là dans le décor et pour rendre service à Maëlle mais encore une fois c’est au petit bonheur la chance hein. Pourquoi s’embarrasser de développer les choses ? Et c’est comme ça avec tous les personnages qu’on rencontre, les rebelles, les méchants esprits, Etienne, Karl etc.

Maëlle est creuse, tout lui glisse dessus. Dès les premières pages du livre elle tue un homme et elle n’en pense pas grand chose. Et c’est comme ça pour tout. Même quand on décrit qu’elle est en colère ou qu’elle a peur, ça semble fade et pas travaillé, on ne ressent rien.

L’histoire d’amour est nulle, heureusement elle ne prends pas trop de place. On ressent rien pour les personnages, à l’image du reste du livre c’est plat et pas intéressant. J’ai galéré à lire les trente dernières pages, je n’en pouvais plus. Je n’y croyais pas, l’abnégation de Maëlle n’avait aucun sens. Tout est trop facile. Je me suis plusieurs fois exclamé « comme de par hasard ». Bref même si les bases sont bonnes, l’exécution est foireuse. J’ai presque espéré que la fin serait triste et rattraperait un peu les choses, mais on a le droit à une happy end pleine de paillettes. Je suis très déçue de cette lecture.

Publicité Réglages de confidentialité