Le décès de Jean-Claude Leclerc

Plus qu'un simple journaliste au Devoir

Jean-Claude Leclerc était plus qu'un simple journaliste. C'est plus de deux décennies d'implication bénévole dans le comité de lecture à notre magazine de sensibilisation et d'information Reflet de Société.

M. Leclerc n'a jamais hésité à être bénévole, autant au Journal de la Rue, qu'à Centraide, ou encore de s'impliquer auprès de jeunes journalistes.

Jean-Claude était une encyclopédie sur deux pattes. Quand un journaliste soumettait un texte, Jean-Claude Leclerc n'hésitait pas à commenter et à expliquer comment les faits se sont réellement déroulés. Non seulement comme journaliste mais aussi comme témoin des événements.

M. Leclerc a toujours rajouté des anecdotes qui nous faisaient découvrir notre histoire du Québec contemporaine sous un nouveau jour.

Je suis en état de choc en apprenant son décès. Sa présence auprès de notre équipe était rassurante et chaleureuse. Pour le 25e anniversaire de notre organisme, nous nous étions retrouvé ensemble sur la scène pour présenter les faits d'armes de notre organisme et de notre magazine. Malheureusement, aucun document vidéo n'a pas être retracé de cette présence remarquée de Jean-Claude.

Nous avions eu des échanges intéressants en passant ensemble en entrevue une vingtaine de journalistes à travers le monde pour prendre ma relève comme rédacteur du magazine Reflet de Société. Jean-Claude réussissait à me faire réaliser ce que nous faisions de différents, pourquoi nous le faisions et l'importance de continuer.

C'est un important deuil que l'organisme et moi-même aurons à traverser. Le Québec vient de perdre un grand homme.

Au nom de toute l'équipe, je veux adresser mes plus sincères condoléances à sa conjointe Ginette Thériault, à sa famille et à tous ses proches.

Merci au Devoir de me laisser utiliser une photo de Jean-Claude prise par Marie-Hélène Tremblay.