Chaque fois que j'entends une histoire sur la très dysfonctionnelle famille royale, je veux que celle-ci disparaisse aussi vite qu'un pète de vieux chien qui s'évade malgré lui. Tout, issu des descendances de la famille royale, leur arrive, malgré tout. Elisabeth II n'avait jamais songé être Reine. Son propre père ne devait pas être roi non plus. L'a été très brièvement. Charles n'a même pas choisi son propre mariage. William et Harry n'ont pas choisi la royauté, ils sont nés dedans. Et Harry, dans le but de s'affranchir des contraintes liées à lignée familiale, et son épouse l'ancienne actrice Meghan Markle, ont choisi de ne plus être contraints par les obligations de la famille royale et on tricoté une entente pour habiter ici, en Amérique, tout en gardant pas mal tous les avantages que procurent leur nom. Un de ceux qui leur était proscrit était le droit, pour Meghan, de travailler. Les Femmes, dans la famille royale, sont des usines à bébés.
Maintenant établis sur la côte Ouest Américaine, le couple gagne un certain revenu avec un balado (principalement Meghan) et maintenant, Harry, avec son livre, lancé la semaine dernière, et qui a tant vendu. Toute la semaine en a parlé. Toute la semaine j'ai évité. Je ne peux pas plus m'en sacrer. Et pourtant, ce dimanche, je suis en train de vous en parler.
Je pourrais vous parler de
Big Brother "Celebrités" et des télé-réalités. J'aurais pu vous parler de Lisa Mary Presley, à 54 ans, décédée. J'aurais aussi u vous parler de cette nouvelle excuse de "somnanbulisme sexuel" afin de décriminaliser le drogue, une pure folie. J'aurais finalement pu vous parler de l'horreur de Saint-Roch-de-l'Achigan. Non, je vous parlerai du petit roux. Enfin pas trop, parce que sincèrement, je ne m'intéresse pas à cette famille ailleurs qu'en demi fiction sur Netflix. Et seulement si la justice se rend à Andrew pour ce qu'il a fait en complicité avec Ghislaine Maxwell et Jeff Epstein.
Je ne comprends pas beaucoup pourquoi on devrait s'intéresser à eux. Ils sont atrocement riches et ont grandi dans l'opulence. Il n'y aucune chance que ces gens ne comprennent réellement la plupart du monde. Ils ne comprennent pas le monde comme on le comprend, c'est certain. Thomas Payne, il y a plus de 200 ans, a dit que pour trop de gens, une trop longue habitude à penser incorrectement quelque chose lui donne la toujours fausse impression superficielle que tout est correct.
La monarchie n'a rien de correct. C'est un style de vie extraordinairement privilégié, noyé dans une immense fortune familiale, qui reçoit encore beaucoup trop d'argent de son propre pays où toute le monde de cette famille, n'y font rien. En plus de présenter un "modèle" relativement dysfonctionnel. Combien de famille peuvent dire qu'ils ont un clair pédophile dans la maison qui ne sera jamais puni ? Combien de famille peuvent dire qu'un couple de leur lignée demande d'en être légalement séparé (mai$ pa$ trop) ?
Personne, au sein de cette famille, n'a
mérité sa position. Ils sont simplement né au bon endroit, au bon moment. Mais la pourriture s'est aussi glissée dans leur ignorance (ou pas) naturelle. La famille était bien impliquée
dans le scandale des Paradise Papers qui au final, ne semble aucunement écorcher cette même famille. En somme, la famille la plus riche a exploité les plus démunis d'Angleterre.
Splendide modèle!
Il n'y a rien de plus extrêmement ridicule et insultant d'entendre Harry ou Meghan dire qu'ils comprennent à quel point il est difficile de joindre les deux bouts. Fuck no they don't.
Harry a fait beaucoup d'argent la semaine dernière avec ses confessions de l'intérieur sur sa vie de
séquestré royal. Meghan fait aussi fortune avec son balado, l'un des plus populaires en Amérique. Tant mieux vraiment pour eux. Je ne les envie aucunement, bravo pour vos succès personnels.
Mais ai-je besoin d'entendre leurs noms tous les jours d'une semaine ?
Autant que j'ai besoin de sentir le pet d'un vieux chien.
Et voyez ? j'ai quand même trouvé le moyen de vous faire un dimanche entier sur le petit roux et la belle brune.
Avec une chronique qui au final était à peu près la valeur de ce ces gens apportent à nos quotidiens d'Amérique du Nord: Rien.
Ceci était une chronique du rien. Nourrie aux Clamatos alcoolisés. Où au final, la belle et moi on se l'ai joué royale.
On s'est booké Hawaï en août prochain pour 15 jours.
Je ne vous en aurai parlé qu'une seule fois. Maintenant.