Le courrier du dimanche
Brève de l’éditeur
Victoria Ruzvidzo
Ayant accueilli un certain nombre de diasporas pendant la saison des fêtes en tant que pays, j’ai pensé qu’il était approprié d’amplifier la façon dont cette importante circonscription peut jouer un rôle dans notre avancement technologique et économique.
Les statistiques sont instructives.
L’Agence nationale des statistiques du Zimbabwe (ZimStat) estime que près d’un million de Zimbabwéens font partie de la diaspora.
Les Zimbabwéens non résidents ont également envoyé 1,4 milliard de dollars américains en 2021, contre 1 milliard de dollars américains un an plus tôt.
Il est clair que ce segment ne peut être ignoré.
Au contraire, nous devons tirer parti de ses capacités, et je fais spécifiquement référence aux progrès technologiques.
Economicdisscussion.net indique que 58% des adultes pensent qu’Internet, par exemple, a été essentiel pendant la pandémie de Covid-19 au cours de l’année écoulée.
Cela met l’accent sur l’importance des évolutions technologiques et numériques.
Exposées aux dernières technologies, nos diasporas ont ici un rôle clé à jouer.
On estime que la technologie contribue à au moins 28 % à la croissance annuelle moyenne mondiale.
Pour renforcer encore ce point, la vitesse et la puissance des ordinateurs ont doublé tous les un an et demi à deux ans depuis les années 1960 jusqu’aux années 1970 !
Nous l’avons compris beaucoup plus tard.
Je me souviens, dans les années 90, les étudiants allaient voir des dactylographes pour faire faire leurs devoirs.
C’est risible maintenant mais c’était la réalité.
Les étudiants ont maintenant des ordinateurs portables et d’autres gadgets qu’ils utilisent pour leurs devoirs et à des fins de recherche.
Les diasporas peuvent aider de manière significative et contribuer massivement à notre avancement alors que nous nous accrochons à la technologie.
Nous avons de nombreux Zimbos (comme nous nous appelons) répartis à travers le monde.
L’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Australie, la Chine, l’Inde et le Botswana, pour n’en citer que quelques-uns, accueillent tous des Zimbabwéens.
Les avantages ici sont faciles à discerner.
Les Zimbabwéens sont diversement exposés aux normes mondiales.
Nos collaborateurs sont à l’écoute des dernières technologies.
Nous avons aussi nos propres moyens de gagner les devises étrangères dont nous avons tant besoin.
Nous savons tous que parfois nous n’avons pas besoin de réinventer la roue, mais d’apprendre comment les autres pays et nations le font.
Nous savons également que nous recalibrons lesdites technologies dans certains cas en fonction de nos circonstances particulières.
Nous avons des Zimbabwéens qui ont quitté ce pays en tant qu’étudiants pour poursuivre leurs études.
Ils ont acquis des compétences critiques et indispensables.
Ils se sont mêlés à d’autres nationalités.
Eux aussi sont nos ambassadeurs.
Certains ont même été employés dans les pays d’accueil, obtenant ainsi une précieuse exposition internationale.
Nous en avons d’autres qui sont partis spécifiquement à la recherche de pâturages plus verts, car ils ont cherché un emploi à l’extérieur de ce pays, la perspective de salaires plus élevés étant une attraction ou un facteur d’attraction.
En règle générale, d’autres ont bénéficié de leurs amis et parents qui ont trouvé des bases à l’extérieur de ce pays.
Mais la maison sera toujours la maison.
On se sent tout à fait chez soi quand on est dans son propre pays.
Les sacrifices consentis par les diasporas sont bien notés.
Cela dit, nous devons nous assurer d’en tirer le maximum d’avantages.
La technologie a radicalement transformé la façon dont les choses sont faites.
Quelques exemples enfonceront le clou.
Les processus agricoles ont été bouleversés.
La fertilité des sols, la prévision des conditions météorologiques, les interventions dans les pratiques, l’utilisation de drones, etc., ont tous contribué à l’augmentation de la production.
En matière de santé, les interventions technologiques ont été assez prononcées.
Ils vont des opérations chirurgicales à la détection précoce du cancer, et ceux-ci ont amélioré la santé et le bien-être.
Inutile de mentionner l’activation de la communication.
L’exploitation minière, elle aussi, s’est transformée.
Là où les mineurs utilisaient traditionnellement des conjectures pour identifier les gisements minéraux, il existe désormais des technologies qui détectent facilement le minéral et son quantum dans une zone donnée.
Cela réduit évidemment les coûts et économise cette ressource essentielle appelée temps.
Les études de faisabilité sont devenues transparentes.
Ce sont des exemples des merveilles de la technologie.
C’est là que nos diasporas sont utiles.
Ils sont largement exposés à de telles pratiques.
Ils ont acquis des compétences et travaillent avec les derniers équipements.
Ils travaillent aussi, pour certains au quotidien, avec des technologies de pointe.
La question est alors : comment en tirer le meilleur parti ?
Nous avons toujours entendu parler de la nécessité d’un transfert de compétences de la part des investisseurs étrangers et de la nécessité pour les locaux d’apprendre des étrangers.
Ou est-ce plutôt le besoin de capitaux étrangers pour assurer la capacité des locaux ?
C’est très bien et dandy.
Mais que diriez-vous que nos diasporas jouent également un rôle essentiel et plus actif en veillant à ce qu’une partie plus large de la population locale bénéficie également de leurs connaissances, de leurs compétences et de leur exposition. Une bougie ne perd rien en en allumant une autre ! Nous apprécions ce que font nos universités.
Ils introduisent de nouveaux produits et services, avec l’utilisation de certaines technologies les plus récentes.
Ça devrait être comme cela.
Les pôles d’innovation ont véritablement révolutionné nos établissements d’enseignement supérieur.
Et nous avons aussi des diasporas très compétentes qui ont bénéficié de leur éducation et de leurs expériences au-delà des frontières et des mers.
Ce sont des réservoirs de beaucoup de compétences et de connaissances.
Nous en profitons au maximum.
Nous devons certainement proposer des initiatives qui approfondissent notre base de compétences et nos capacités.
Et, encore une fois, ils devraient être des acteurs volontaires, sinon des initiateurs.
L’économie à revenu intermédiaire supérieur envisagée par Vision 2030 se manifestera sûrement, aidée par l’adoption de nouvelles technologies.
En effet, la diaspora, en collaboration avec le gouvernement et d’autres partenaires clés, peut trouver les moyens d’y parvenir.
Nyika inovakwa nevene vayo !
En Dieu je crois!
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