Tout d'abord, bonne année et meilleurs voeux de bonheur à toutes et tous. Je ne vais pas vous dire que 2023 sera mieux que la précédente. C'est juste tout le bien que je vous souhaite, car je me dis que si vous êtes ici et lisez mon humble prose c'est qu'on doit partager un minimum de choses. On commence l'année avec l'iguane, dernière icône ou presque du rock'n'roll à papa. Iggy Pop fait partie d'une époque révolue même si son nom et son indéniable aura ont depuis longtemps franchi les barrières générationnelles. Si son ami David Bowie a jusqu'au bout continué de publier des albums importants, on peut difficilement en dire autant de l'américain tant ce dernier semble voguer au fil des envies et des collaborations, moins acteur de sa carrière que pouvait l'être le Thin White D'une. On ne va pourtant pas cracher sur un nouveau disque d'une telle légende du rock. Surtout que le chanteur a régulièrement sorti des albums plus qu'honorables. Le dernier en date "Post Pop Depression" paru en 2016 - on écarte le dispensable "Free" sorti trois ans plus tard - avec Josh Homme, alias monsieur Queens of the Stone Age aux manettes était excellent dans son genre, le ramenant à son meilleur ou presque. Du temps de son étroite collaboration avec Bowie justement, à Berlin en 1977 dont en est sortie les deux chefs d'oeuvre "The Idiot" et "Lust for Life". Quelques années avant, c'est le même Bowie qui avait élevé la musique de sa précédente formation The Stooges avec le classique absolu "Raw Power" - même si le mix de l'album de Pop est supérieur car plus en phase avec la folie scénique du groupe à celui de Bowie. Je me rends compte que je suis mine de rien en train de faire un résumé de la carrière de l'iguane. Comme si elle était terminée ou presque, comme s'il n'avait plus rien à dire.