Les Faucons de Raverra tome 1, La sorcière captive, Melissa Caruso

Par Maliae

Résumé : La magie est peu fréquente dans l’Empire raverrain, et ceux qui naissent avec ce pouvoir sont étroitement contrôlés : repérés dès l’enfance, ils se retrouvent enrôlés de force dans le régiment des Faucons.
Zaira a évité ce sort ; elle a grandi dans les rues en volant pour survivre et en dissimulant sa nature. Mais elle cache une magie rare et dangereuse, une magie qui pourrait menacer l’Empire tout entier.
Amalia Cornaro n’était pas destinée à devenir Fauconnière. Héritière d’une puissante famille, érudite, elle vit dans le monde dangereux des machinations politiques. Mais le sort va réunir l’héritière et la sorcière en une alliance improbable. Alors que la menace de la guerre se profile, il pourrait suffire d’une étincelle pour transformer leur cité en un brasier incandescent…

Avis : Amalia Cornaro est l’héritière d’une puissante famille, et pourtant elle tient tête à sa mère et s’intéresse plus aux livres qu’à sa position. Suite à un événement, voilà qu’elle se retrouve Fauconnière et son Faucon, Zaira, n’est pas du tout ravie de perdre sa liberté, même pour une prison qui a des allures de château.

Amalia est un personnage très très attachant, je l’ai quasiment tout de suite adoré, j’ai aimé sa passion, son courage, sa pugnacité. En plus de ça, elle m’a paru être une bonne personne, prête à tout pour éviter la guerre et qui n’est pas d’accord avec toutes les lois de l’Empire. Malgré une mère au fort caractère, Amalia réfléchit par elle-même et prend ses propres décisions la plupart du temps (ou du moins elle essaie). Zaira elle aussi a un fort caractère, elle se comporte mal, elle est pleine de feu et de colère et elle aime rabaisser Amalia, refusant de devenir son amie. Je l’ai bien aimé aussi, j’aimais sa façon de ne pas se laisser faire, de remettre en question les lois et la façon dont sont traités les Faucons, elle touche juste. Sauf quand il s’agit d’Amalia, je l’ai trouvé dur avec elle parce qu’au final Amalia fait vraiment de son mieux pour lui rendre la situation plus facile pour elle. Leur relation se construit petit à petit, quand l’une et l’autre s’habitue à leur fonctionnement respectif, et j’ai trouvé ça assez sympa, j’ai beaucoup aimé ces deux femmes et leur façon de communiquer.

Dans les personnages, j’ai aussi beaucoup apprécié Marcello, le lieutenant qui va accompagner Amalia et Zaira. Une histoire d’amour va naître entre lui et Amalia, et elle était plutôt mignonne. Si elle ne m’a pas fait frissonner, au moins ne m’a-t-elle pas dérangé (et on nous épargne un triangle amoureux). J’ai bien aimé la mère d’Amalia aussi, pas aussi froide qu’on pourrait le croire, et j’ai apprécié Domenic et sa gentillesse. Il y a aussi des personnages que j’ai détesté, comme le doge ou le prince Ruven (lui, il me faisait dresser les poils sur mes bras tellement il est malaisant).

L’intrigue est très intéressante, l’autrice met son univers en place tout en installant des intrigues de cours avec la menace d’une guerre, des trahisons, des rebondissements, du suspens et des mystères. J’ai bien aimé ce monde et les remises en question. Bien que soi disant protégé par l’Empire, les Faucons au fond sont surtout des armes pour le doge et il n’hésite pas à s’en servir comme telle, même les plus jeunes.

Si j’avais compris quelques petites choses au cours de ma lecture, je me suis tout de même pas mal fait balader par l’autrice. Certaines révélations m’ont surprise, et dans tous les cas je me suis retrouvée happé par cette histoire. Que ce soit les intrigues de cours ou les personnages, j’ai beaucoup aimé, j’ai passé un très bon moment de lecture. L’écriture a par moment un côté sarcastique qui ne m’a pas déplu et j’ai plusieurs fois souris voir rit. Il y a aussi de la représentation dans le livre et ça c’est un gros plus.

Comme je possède l’intégral, je pense que je vais directement enchaîner avec le tome 2.

Phrase post-itée :
« Je me gardai également d’ajouter que j’aurais préféré qu’elle pisse dans le vin du doge plutôt que de provoquer une guerre avec Ardence ; qui sait, elle aurait pu prendre cela pour une invitation. »

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