On pique un extrait d'une interview accordée à Electrypop.
Et puis, on émaille, eh, ADG, as-tu un lien de parenté avec le footeux René Girard, international français au début des années 80, lui aussi originaire du Sud du pays et pendant un temps entraîneur de Montpellier?
Les critiques sont positives, il est lancé, oui, mais, 2019 c'est juste avant le cadeau chinois, le Covid!
Confinement, chômage, détresse, dégoût, découragement... et nouveau projet, monter un groupe, un vrai, avec des copains, Headkeyz naît en 2021.
Timothée BERTRAM | Guitars & Vocals, passé: Signal, Daitman Paweto, e a
Baptiste WILLAUME | Guitars, passé: The Wankers, Timeless, e a.
Benjamin MICHEL | Bass, passé : Rabie Houti Band.
Sylvain MOLINA | Drums live, passé et présent: GNA', 'Triembach', 'Boulevard Apollon' , 'Undercover', e a.
Pochette: un dessin ésotérique dans les tons noirs, l'artwork est signé ADG., un graphisme qui devrait plaire aux amateurs de tarot, de franc- maçonnerie ou de symboles occultes.
Le titre annonçait The Cage and The Crown, c'est dans la cage que niche la bête.
Intro mystérieuse, grésillante, en sourdine apparaissent guitares, synthé, et choeurs, puis soudain, boum, boum, des frappes lourdes, ça cogne contre les barres de fer, l'animal rue, se démène, la voix annonce ... we fight for freedom.. le ton est à la rogne, et à la lucidité...we just fuck the world..., la cage, c'est notre cerveau, comment sortir de là si nous sommes à la fois les prisonniers et les geôliers?
Tout ça sur fond rock volcanique, édulcoré par des choeurs lisses.
' The Cage' secoue, c'est un fait, question efficacité, difficile de faire mieux!
Début rugueux, une guitare hargneuse qui sent les Black Keys , Band of Skulls, Royal Blood ou autres alternative rock bands fielleux.
La toile de fond blues rock renvoie aussi vers quelques vétérans tels Freddie King à cause des lyrics, ...You can hide , You can run..., même si il s'agit d'une variante car pour Freddie tu peux galoper, mais tu ne t'échapperas pas, because you can't hide.
Le morceau baigne dans des eaux nu-metal devant plaire aux aficionados de Korn, Body Count, Fear Factory et autres braves gens ne dédaignant pas les couches de groove pour barbouiller leur métal.
Pour tromper l'ennemi, le morceau débute tout en douceur, les riffs caressants et le chant velouté font place à une ambiance moins paisible, la voix mue et se transforme en tourbillon, les guitares grondent. Tu imagines déjà une déflagration finale, mais non, pour jouer avec nos nerfs, Headkeyz retrouve tout son calme et se remet à te caresser dans le sens du poil.
Tu voulais de la vivacité, tu vas être servi avec ' Run Run Run'.
On n' ira pas jusqu'à le comparer au 'Speed King' du Purple, dominé par la guitare enflammée de Ritchie Blackmore, avant l'entrée en piste de l'orgue liturgique de Jon Lord, ni au fabuleux ' Race with the Devil' de Gun, mais ce rock effréné est à classer dans la même catégorie sprinter véloce.
'Passenger', oublie Iggy Pop, ici, les gars de l'Hérault joue la carte neo-psychedelia, on y entend des pointes d'Oasis, de Kula Shaker ou d' Ocean Colour Scene.
Voix planante, guitares passant du céleste au sonique, drumming soutenu et final sauvage, Dior est sur le coup pour sa prochaine fragrance.
'Speak' est amorcé en mode ballade, Adrien psalmodie son laïus sans élever la voix, les guitares flânent affablement, en toile de fond des percussions tribales évoquent le travail aux congas de Ron Prudence au sein du groupe The Greatest Show on Earth des talentueux frères Watt - Roy.
Les rockeurs peuvent se montrer délicats.
' Ctrl+Z' , ou comment annuler les modifications apportées à n'importe quel document sous Windows. Headkeyz t'explicite tout ça, en 90 secondes ( Mike Oldfield était plus prolixe) , sous forme progrock instrumental, c'est plus efficace qu'un long discours et c'est reposant.