Par marieclaire.fr / News
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Une étude vient de révéler que les végétariens, préservés des maladies cardiaques, vivaient plus longtemps que les personnes qui consomment de la viande. Seuls 2 % des Français sont végétariens.
Ethique, droit, religion, santé… Le végétarisme est à la mode. Et une étude, qui vient d’être publiée par la revue américaine « Journal of the American Medical Association » montre qu’en plus, les végétariens vivraient plus longtemps que les autres. L’étude a été menée sur 73.308 membres d’une communauté religieuse durant 6 ans. Pourquoi spécialement eux ? Car cette communauté exige le végétarisme mais que cette pratique n’y est pas forcément respectée.
Les résultats sont sans équivoque et c’est le « Wall Street Journal » qui les publie : « Les végétariens ayant participé à l’étude ont subi 12 % de morts en moins sur la période de l’étude. » Le diabète et les insuffisances rénales ont moins tué chez les végétariens que chez les non-végétariens. A l’origine de cette inégalité devant la maladie : la qualité des légumes, qui a aussi permis aux végétariens d’être protégés des maladies cardiaques.
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Cette étude pourrait remotiver les végétariens, encore peu nombreux en France. Ils ne représenteraient que 2 % de la population contre 7 % au Royaume-Uni, 9 % en Allemagne, 10 % en Italie ou encore 13 % aux États-Unis. L’Inde reste le pays ayant le plus grand nombre de végétariens au monde : ils seraient 40 % de la population. Il faut dire que l’ahimsâ, dans la religion hindouiste, impose le végétarisme comme norme.
Au vu de la probable pénurie d’eau prévue d’ici à 2050, qui devrait faire réduire considérablement l’exploitation animale, la mode du végétarisme deviendrait alors une nécessité. En tout cas, certains scientifique le suggèrent : 20 % des apports en protéine de l’Homme sont tirés de la viande animale. D’après eux, en 2050, ce pourcentage descendra à 5 %.