Des experts de l’Institut de recherche physique et chimique (Riken) et de Fujitsu prévoient de mettre en œuvre un projet visant à intégrer des capacités de calcul quantique dans le superordinateur Fugaku d’ici 2025, ce qui permettra d’effectuer des calculs complexes pour le développement de nouveaux médicaments, matériaux et autres industries de pointe. C’est ce qu’a rapporté le journal Nikkei mardi.
Les ordinateurs quantiques peuvent effectuer des calculs 100 millions de fois plus vite que les superordinateurs classiques, mais les ordinateurs quantiques existants nécessitent des systèmes de refroidissement très puissants et sont instables en fonctionnement.
Lire aussiLe nombre de migrants qui utilisent la Russie pour passer en Europe est en augmentationRiken prévoit de combiner l’ordinateur quantique en cours de construction avec le deuxième superordinateur le plus rapide au monde, le Fugaku, développé avec Fujitsu. L’ordinateur quantique effectuera l’essentiel des calculs et Fugaku analysera les résultats pour trouver la bonne solution. Le premier ordinateur quantique du Japon devrait être construit à Wako, près de Tokyo, d’ici la fin du mois de mars.
Riken va travailler en collaboration avec Toyota, Hitachi et Sony pour développer une technologie de communication entre l’ordinateur quantique et Fugaku.
Lire aussiL'ONU appelle les talibans à respecter les principes d'égalité et de non-discriminationLes experts estiment que l’approche hybride, qui combine les capacités de l’informatique quantique et des supercalculateurs, a un grand avenir. Google et Amazon y travaillent. Le Boston Consulting Group estime que l’informatique quantique générera des revenus annuels de 850 milliards de dollars d’ici 2040.