Cinéma encore.
C'est le mois d'août, il fait beau et j'ai le temps d'aller au cinéma.
Hier soir, au Melville (unique cinéma d'art et d'essais de Rouen et je m'en félicite) était projetté : Les Mûrs Porteurs.
Comédie dramatique et premier long métrage du jeune réalisateur Cyril Gelblat.
L'histoire: Frida ashkénaze âgée de 75 ans perd la mémoire.
La maladie d'Alzheimer s'installe progressivement et insidieusement.
Au fur et à mesure de l'évolution des troubles de la mère, on suit les conséquences de la maladie sur les autres membres de la famille : enfants (fille jouée par Miou-Miou et fils par Charles Berling)et petits enfants.
La démence de la mère et son évolution sont retranscrites de façon crédible sans pathos lourdingue.
L'émotion est juste.
Un film intéressant sur la mémoire et la filiation.
Pour la petite histoire.
Le recherche perpétuelle du mari décédé par Frida dans le film m'a rappelé l'histoire d'une patiente.
Son mari était décédé depuis plusieurs mois.
Elle s'est présenté un matin à la consultation avec un papier.
Elle me demandait de rédiger un certificat pour les pompes funèbres.
Un certificat qui permettrai afin d'autoriser à le sortir de terre afin qu'il puisse rentrer à la maison.
Il n'avait pas mangé depuis trop longtemps...