Performance 2022

Publié le 31 décembre 2022 par Chroom

Le rebond technique du marché, entamé en octobre, s'est brisé les dents en décembre, avec une perte de plus de 8% en CHF pour le S&P 500. Le Swiss Performance Index, plus défensif, a fait un peu mieux, en lâchant malgré tout 3.17%. Le portefeuille déterminant a limité la casse avec une baisse de "seulement" 1.7%.

La performance pour cette année s'établit finalement à -3.9% contre -17.5% pour l'indice MSCI Switzerland. Le résultat du PF par rapport au marché est vraiment excellent, même si j'escomptais pouvoir finir en territoire positif. Le portefeuille a d'ailleurs oscillé entre +6% et -5% durant l'année, tandis que le marché s'enfonçait dans le rouge vif.

Bien que la performance soit meilleure que celle du marché, une année négative n'est jamais agréable, d'autant que l'inflation a ratiboisé encore la valeur de notre argent. En cachant ses économies sous son matelas, Mémé a fait cette année mieux que la plupart des investisseurs, tout en ayant moins de travail. À court terme, on ne peut que lui donner raison. À plus longue échéance, évidemment, c'est une autre histoire.

Depuis le lancement du portefeuille sur dividendes.ch en 2010, cela donne une performance annuelle moyenne de 7.5%, contre 6.9% pour le Swiss Performance Index. Assurément, Mémé n'a pas fait aussi bien.

Depuis 2020, j'ai transformé le portefeuille de dividendes croissants en un portefeuille à allocation tactique d'actifs avec une grosse part de microcaps. À terme, ceci devrait contribuer à booster cette rentabilité, bien au-delà des chiffres précités, lorsque le cadre financier, économique et géostratégique se sera quelque peu normalisé. En attendant, on doit se contenter d'une surperformance relative.

Volatilité

Du point de vue de la volatilité, le portefeuille déterminant a démontré en cette année 2022 son caractère résilient et défensif, remplissant son rôle bien au-delà des attentes. La volatilité s'est ainsi établie à 12%, soit la moitié de celle de l'indice MSCI Switzerland ! Avec de tels chiffres, le PF s'est comporté comme s'il était surpondéré en obligations, alors qu'il a compté tout au long de l'année une part nettement majoritaire d'actions. Ceci est dû à l'allocation tactique d'actifs largement diversifiés, avec notamment les nombreuses nouveautés introduites depuis cet été.

Revenus

J'ai pu générer durant l'année CHF 28'862 de revenus bruts via le portefeuille. C'est le record depuis que j'investis.

Je viens d'écouler ma première année civile d'indépendance financière et, pourtant, contre toute attente, je n'ai pas encore eu à ponctionner ni sur ces dividendes, ni sur mon capital. En effet, je suis parvenu à vivre uniquement à partir des loyers encaissés et de ma petite activité accessoire, qui m'octroie plus de rentrées que prévu.

C'est une bonne surprise, même si cela signifie que j'aurais pu me retirer beaucoup plus vite de mon activité salariée ! Cela me laisse toutefois la possibilité de diminuer le temps consacré à mon activité accessoire, ou dépenser plus pour mes loisirs. Pour l'instant néanmoins, je m'attends encore à quelques grosses factures provenant du fisc, avant de tirer des conclusions plus détaillées.

Un dernier actif toujours en phase de test

Le nouvel actif dont je vous parle depuis septembre est encore et toujours en période exploratoire. Je vais devoir repousser une nouvelle fois son introduction dans le PF. J'ai bon espoir de pouvoir l'introduire le mois prochain, car les résultats très prometteurs issus des backtests commencent à se traduire en gains réels dans la phase des tests productifs. En attendant, il continue à apparaître dans le portefeuille comme "Actif en test", juste avant les réserves et liquidités.

Dans l'intervalle, je profite de l'occasion pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2023.

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