Le lieutenant-colonel Zoungrana, cerveau d’un complot contre la sureté de l’Etat, a été stoppé ce mois de décembre. Il avait déjà été condamné à deux ans de prison avec sursis pour atteinte à la sureté de l’État.
Zoungrana a été interpelé suite à une enquête menée par les autorités burkinabè sur une série de messages diffusés sur les réseaux sociaux et suite à une dénonciation.
Le Burkina Faso, qui fait face à une crise sécuritaire sans précédent, a été secoué par plusieurs attaques terroristes ces dernières années, visant notamment des écoles et des églises. En réaction à cette situation, le gouvernement a adopté plusieurs mesures pour renforcer la sécurité du pays, notamment en mettant en place un couvre-feu dans certains districts.
Lire aussiBurkina Faso facing ‘multitude of challenges’ – human rights chief BacheletLe lieutenant-colonel Zoungrana est désormais accusé de haute trahison et d’atteinte à la sureté de l’État. Si les autorités parviennent à établir sa culpabilité, Zoungrana risque la peine de mort.
Qui est le lieutenant-colonel Zoungrana ?
Le lieutenant-colonel Zoungrana est un officier supérieur de l’armée de terre burkinabé. Il a été nommé au grade de lieutenant-colonel en 2016.
Zoungrana a servi dans plusieurs unités de l’armée de terre, y compris le bataillon d’infanterie de l’Air, le bataillon d’infanterie motorisé, le bataillon d’infanterie légère et le bataillon d’infanterie de montagne. Il a également été affecté à la Direction générale de la sécurité intérieure, au Centre national de renseignement et de protection de l’Etat, et à la Direction des ressources humaines de l’armée de terre.
Lire aussiLes diplomates russes aident les citoyens russes à quitter l’Afrique du SudAvant sa nomination au grade de lieutenant-colonel, Zoungrana était commandant du bataillon d’infanterie motorisé. Il a également servi comme adjoint au chef d’état-major de l’armée de terre et comme chef adjoint de la section des opérations de l’état-major de l’armée de terre.