Hello from Pékin, sous un magnifique soleil et un très joli ciel bleu. ça y est, je suis arrivé aux "Vrais Jeux". Ce ne fut pas facile, mon avion ayant dû se poser rapidement en raison des conditions météos pourries avant de rédécoller plus tard, mais j'y suis. Avant toute chose, juste un mot pour vous préciser que je ne peux répondre à vos commentaires vu que je n'ai pas accès à mon blog. J'ai heureusement accès à la partie administrateur ce qui me permet de continuer à vous raconter ces JO.
D'un point de vue plus "L'Equipe", le journal, comme toutes les grosses entités (AFP, etc), dispose dans ce MPC (IBC, bâtiment voisin, est l'équivalent pour les télés et radios) d'un bureau où les envoyés spéciaux peuvent venir travailler. Les journalistes venus "seuls" utilisent pour leur part une grande salle de presse où l'on trouve tous les résultats, tous les ordis du système d'info intranet etc. On a bien évidemment la possibilité aussi de rester sur le site de notre compète. Chaque matin, une conf de rédaction est organisée à notre hôtel juste avant le petit-déjeuner. On discute du programme du jour et de la répartition des taches.
Pour ma première journée, j'ai eu le droit à un aller-retour au stand de tir pour la finale de la carabine 50m couché où Valérian Sauveplane s'était qualifié pour la finale. Il a hélas dû se contenter de la sixième place. Un résultat fort honorable mais qui dans le contexte des Jeux ne vaudra qu'un petit écho. Toujours aussi dure la concurrence entre les sports. La suite de la journée se passera au Club France pour la conf de presse des pongistes puis retour au MPC pour sans doute aller faire un tour au Stade olympique pour la première soirée d'athlé avant un dernier retour au MPC (c'est juste à côté du Stade) pour rentrer les résultats du dada. Et enfin, bonne nouvelle, je serai sur le triathlon la semaine prochaine. Allez les Français !!!
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Un mot pour revenir sur le dressage. J'ai beau être à Pékin, je continue à suivre l'équitation (coucou à mes collègues restés à Hongkong).
Je suis vraiment très content pour l’équipe de France de dressage. Arrivés à Hongkong avec déjà la satisfaction d’avoir qualifié une équipe (c’est-à-dire 3 représentants) pour la première fois depuis 1996 à Atlanta, les Bleus ont ensuite parfaitement tenu leur rang. Malgré la blessure de Karen Tebar juste avant le départ, la meilleure Tricolore, la France a pris une très honorable septième place du concours par équipes. Avec en plus deux couples dans le Top 25, Hubert Perring sur Diabolo Saint-Maurice, 20e et le jeune Marc Boblet sur Whitni Star, 21e, qui ont donc gagné le droit de poursuivre leur expérience olympique dans la compétition individuelle qui se dispute ce samedi avec le Grand Prix Spécial (les 15 meilleurs seront ensuite qualifiés pour la Kür (également appelée reprise libre en musique), l’épreuve un peu plus funky puisque chaque couple présente sa propre reprise (et non pas une reprise imposée), le tout sur de la musique, Une belle perf’ qui va faire plaisir à pas mal de monde. Comme je l’ai déjà écrit, je ne suis pas sûr d’aller passer mes week-ends à aller voir des concours de dressage. Mais j’ai néanmoins envie de me battre pour qu’on parle de cette discipline qui doit être particulièrement ingrate et nécessiter une patience illimité pour arriver à présenter des reprises de ce niveau. Et puis il y a aussi Alain Francqueville, l’entraîneur national, qui donne envie de s’intéresser. Toujours jovial, toujours dispo, un réel plaisir de travailler dans ces conditions. Je n’en suis pas encore à maîtriser le piaffé, l’épaule en dedans, le trop allongé, la pirouette ou la serpentine, mais qui sait…