Mais, outre le fait que c’est toujours un plaisir de les revoir, l’exposition proposée jusqu’à la fin de l’année, est une occasion de sortir un peu des clichés habituels et de se rendre compte que le photographe a immortalisé (aussi) des scènes de la vie quotidienne des années 80-90 et pas seulement des enfants ou des amoureux.
On doit le titre de l’exposition au talent de Jacques Prévert, qui connaissait très bien son ami, à qui il avait dit un jour : "C'est toujours à l'imparfait de l'objectif que tu conjugues le verbe photographier".
Il n’y a que des photos. Que du noir et blanc (alors que le photographe a fait aussi des clichés en couleur absolument magnifiques) mais qui racontent tant !
Bien entendu les années 45-55 ne sont pas oubliées mais on en découvre de bien plus récentes, tout autant étonnantes, comme ce chien à roulettes immortalisé à Paris en 1977.
Dans d’autres clichés on remarquera l’opposition entre le bien et le mal, le sacré et le profane, beau et laid, art populaire et raffiné etc …