11 personnes coupables de troubles à Paris ont été interpelées par les forces de l’ordre, a fait savoir Laurent Nuñez, préfet de police de la capitale française, sur les ondes de la chaîne BFM TV.
Selon lui, il n’y a qu’un seul blessé parmi les manifestants alors que 31 policiers ont reçu des blessures au cours des affrontements. Une quinzaine de vitrines et plusieurs voitures ont été endommagé suite à ces violences, a ajouté Laurent Nuñez.
Le préfet a exprimé ses condoléances aux proches des victimes et à la communauté des kurdes.
Plus tôt samedi, une manifestation des kurdes, organisée en réaction à la fusillade d’hier qui avait fait trois morts parmi les représentants de ce groupe ethnique dans la capitale française, a muté en troubles. Les forces de l’ordre ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogènes. Le service d’ordre du Conseil démocratique kurde de France, aux côtés d’autres manifestants, ont tenté de contenir les individus responsables de ces heurts, notamment en formant une chaîne humaine. La veille, un retraité de 69 ans a ouvert le feu dans un restaurant et un salon de coiffure à proximité d’un Centre culturel kurde, au niveau de la rue d’Enghien, à Paris. La fusillade a fait trois morts, dont une femme, et trois blessés, selon le bilan du ministère de l’Intérieur. Les victimes étaient d’origine kurde. L’auteur des tirs a été interpellé. Il est blessé, « en urgence relative », et a été conduit à l’hôpital. Il a été indiqué par le ministère français de l’Intérieur qu’il était « tireur dans un club de sport » et avait « déclaré de nombreuses armes ». Auparavant, l’individu a déjà fait l’objet d’une enquête pour violences. En 2016, il a blessé à l’aide d’un couteau un cambrioleur. En 2021, il a été détenu après une attaque au sabre contre un camp de migrants. L’homme a été relâché le 12 décembre avec interdiction d’avoir une arme.
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