Je joins en un billet deux titres pour terminer ma quatrième ligne générale du Petit Bac 2022. Je n’aurai pas terminé ma ligne Agatha Christie d’ici la fin décembre. Tant pis (mais je lirai encore Dame Agatha bien sûr). Mais voilà, les vacances commencent et je mets le blog en pause pour au moins deux semaines, à part un rendez-vous poésie le 4 janvier. Belles fêtes à tous et à toutes !
Quatrième de couverture :
Mon prénom, Enola, me va comme un gant. J’enchaîne pourtant les pseudonymes, afin d’échapper à mes frères, Mycroft et Sherlock Holmes, qui souhaitent m’expédier en pension pour faire de moi une lady. Ainsi, par un frais matin de mars 1889, à Londres, je me cherchais un nouveau nom quand je tombai sur ce titre du Daily Telegraph : : Mystérieuse disparition de l’associé de Mr Sherlock Holmes – le Dr Watson introuvable !
J’endossai aussitôt ma nouvelle identité pour le retrouver…
Et que va faire Enola pour retrouver ce bon Dr Watson ? Comme toujours, se déguiser, aller renifler l’état des lieux, observer avec attention ces lieux et utiliser les armes à sa disposition (outre son intelligence que, bien entendu, on aura comprise aussi fine que celle de Sherlock). Cette fois, ce sera le langage des fleurs auquel l’a initiée sa mère qui va aider Enola à résoudre l’énigme. En effet, pourquoi a-t-on envoyé à madame Watson un bouquet de pavots blancs et d’asparagus ?
On suit avec toujours autant de plaisir les (més)aventures d’Enola, son art du déguisement, ses efforts désespérés pour échapper à l’emprise de ses frères, on goûte son art de dresser le portrait de ceux et celles qu’elle rencontre, on court à toute vitesse avec elle dans les rues de Londres et à la fois on la plaint et on ‘admire de devoir se débrouiller seule sans sa mère.
« Ce n’était pas seulement sur le choix d’un nom que je butais ; c’était aussi sur l’immense question de savoir qui devenir. Dans quel personnage de femme me cacher à présent ? Une Mary, une Susan ? À mourir d’ennui. Las ! les prénoms floraux que j’affectionnais, comme Rosemary, emblème du souvenir, ou Violet, symbole de discrétion, étaient hors de question. Sherlock avait découvert que nous communiquions au moyen d’un code floral, Mère et moi, et la moindre fleurette risquait donc d’attirer son attention. »
Nancy SPRINGER, Les enquêtes d’Enola Holmes – Le mystère des pavots blancs, traduit de l’anglais par Rose-Marie Vassallo, Nathan, 2011
Petit Bac 2022 – Couleur 4
Challenge British Mysteries
Présentation de l’éditeur :
Luis Sepúlveda a toujours aimé vivre avec les chats, ici il écrit l’histoire du chat d’un de ses enfants qui en vieillissant a perdu la vue.
Il en fait une fable sur l’amitié, sa force et son respect des différences en mettant en scène une hilarante souris mexicaine aux discours volubiles et intarissables sur la gourmandise. Chaque chapitre se termine sur une définition de ce que doivent être les rapports entre les amis.
Un texte drôle et tendre pour apprendre à respecter et aider ceux qu’on considère comme des amis pour de vrai.
Les illustrations noir et blanc pleines du talent de Joëlle Jolivet accompagnent le texte avec une vraie complicité.
Tout est dit dans cette présentation : ce petit livre raconte la belle et touchante histoire d’amitié entre Max et le chat Mix, qui devinrent eux-mêmes amis de la souris Mex. Un conte qui ouvre au respect de la différence, à la complémentarité entre des êtres différents, un conte que nous avons bien de la chance de lire puisque Luis Sepulveda aimait écrire des histoires pour ses petits-enfants et que nous pouvons en profiter nous aussi. Une belle leçon d’amitié avec les illustrations naïves de Joëlle Jolivet.
Luis SEPULVEDA, Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis, traduit de l’espagnol (Chili) par Bertille Hausberg, Métailié, 2013
Petit Bac 2022 – Animal 4