Connaissiez-vous ce titre ?
Le Dr Carl Simonton a été le précurseur de cette approche et a été largement suivi.
C’est la bible du patient atteint de toute grave maladie.Il est l’auteur de la fameuse étude (1971 à 1978), qui montre que la survie est deux fois plus longue et la qualité de vie améliorée pour ses patients au stade terminal ayant bénéficié d’un soutien psychologique. Etude suivie par beaucoup d’autres depuis, dont la mienne qui est identique quant aux résultats.
“Je sais que chaque patient mène son propre combat dans sa vie. Mais je sais aussi que la manière de faire face aux problèmes que l’existence nous réserve, fait la différence pour guérir.” Dr C. Simonton.
Ce chercheur américain cherche à mobiliser les ressources intérieures du patient afin que celui-ci puisse essayer d’influencer le cours de sa maladie, agir sur sa qualité de sa vie.
Car avoir un diagnostic de cancer n’est pas une condamnation, c’est un appel pour prendre conscience, se prendre en charge, évoluer et … guérir.
La méthode Simonton se propose d’apprendre aux personnes atteintes de cancer à vivre leur maladie et ses traitements d’une façon plus constructive, tout en augmentant l’efficacité de ces derniers par une meilleure gestion du stress et des émotions. Cette approche, que j’applique à mes patients, leur permet de garder le même rythme d’activités pendant les traitements qu’avant, pour la moitié d’entre eux ! Et le taux de survie est multiplié par deux…
L’application de cette méthode permet à la personne malade d’interpréter elle-même sa réalité, de re-découvrir ses possibilités de choix, de se ré-approprier le pouvoir de décider consciemment de ce qu’elle veut vivre, de s’engager activement en faveur de sa guérison sans toutefois s’attacher au résultat.
En effet, une stabilisation de la douleur émotionnelle permet à son tour la stimulation des défenses naturelles de l’organisme, c’est-à-dire du système immunitaire.
C’est ce que je pense du livre Dr Carl Simonton : excellent livre de vulgarisation pour les patients, le manuel de la guérison, tant que les malades seront livrés à eux-mêmes après être sortis du cabinet du médecin généraliste ou celui de l’oncologue.
Mais à compléter, car il a été écrit en 1978 !
Je vous recommande donc aussi les livres d’Anne Ancelin-Schützenberger (traductrice du livre de C. Simonton), par exemple. Du Dr Siegel aussi.
Mon article du 10 mai 2007 “Cancer : plus vous êtes impliqué dans votre traitement, plus vous avez de chance de guérir” et celui du 22 avril 2007 “Cancer : la psychothérapie double les chances de guérison” vous donneront d’autres informations.
Cher lecteur, les avez-vous déjà lus ?