Lorsque j’ai contacté Gabriel Matzneff pour réaliser un entretien, il m’a gentiment répondu par mail : « En principe j’attends que le procureur de la République ait classé sans suite l’enquête qu’il a ouverte sur moi en janvier 2020 pour m’exprimer dans la presse. La société française m’a assassiné, je suis mort, on n’interviewe pas les morts, cher ami ! » Puis nous avons déjeuner ensemble quelques jours plus tard, et je suis arrivé à le convaincre, car je ne souhaitais pas le faire parler de l’affaire qui l’opposait à Vanessa Springora, mais plutôt revenir à la littérature, et précisément à ses Journaux intimes. Cet entretien est probablement l’un des derniers, si ce n’est son ultime entretien. Il est paru dans le n°36 de Livr'arbitres. Le voici désormais en exclusivité dans l’Ouvroir.