Grâce à eux le pronostic vital est bouleversé.
On peut vraiment parler de guérison pour 80% des patientes.
Mais au 43ème congrès de l’ASCO à Chicago, personne n’enterrait les chimiothérapies.
Bien au contraire même.
Comme l’explique le Pr Xavier Pivot, de Besançon, “la majorité des données à ce jour montre des bénéfices obtenus en associant chimiothérapie et traitements ciblés. Il est donc difficile pour l’instant, d’envisager un traitement sans chimiothérapie.“
C’est donc toujours la référence, et la recherche continue…
Ainsi l’Américaine Linda Vahdat (Cornell medical College, New York) a-t-elle présenté une étude de phase III réalisée avec l’ixabepilone.
Ce nouveau cytotoxique – un médicament chargé de tuer les cellules cancéreuses - “contourne les mécanismes de résistances” aux chimiothérapies actuellement considérées les plus efficaces, telles le taxotère. Avec 752 patientes, c’est la plus large étude jamais réalisée chez des femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique en échec thérapeutique.
Dans le groupe traité par une association de capecitabine (Xeloda) et d’ixabepilone, le taux de réponse au traitement a été multiplié par 2,5 en regard du groupe témoin (capecitabine seule).
Et le taux de survie sans progression de la maladie augmenté de 40%.
Les auteurs considèrent ces résultats comme “extrêmement prometteurs. Nous observons le développement de ce médicament avec le même intérêt et la même impatience que lors de l’apparition des taxanes (dont le plus connu est le taxotère).
Car ce produit pourrait constituer une nouvelle étape décisive dans la lutte contre le cancer.”
Cher lecteur, n’est-ce pas encourageant ?