Connaissez-vous les travaux de Glaser et Kiecolt-Glaser ?
Ils ont montré que le stress psychologique chronique peut affaiblir le système immunitaire. Et donc nuire à la guérison des blessures. A l’efficacité des vaccins aussi.
![tour d’ivoire, égoIsme, coupé des réalités](http://psychotherapeute.files.wordpress.com/2007/06/004_p_h_cr2.jpg)
Pourquoi ?
Je crois qu’il y a moins de travaux concluants sur les bénéfices des attitudes positives et du bien-être parce que des échelles clairement définies (comme celles qui mesurent la dépression) n’existent pas pour étudier le bonheur. C’est vrai qu’une attitude positive est beaucoup plus difficile à quantifier.
Devant l’importance du mental face aux maladies, même le National Institutes of Health américain finance de plus en plus de recherches. Par exemple, sur l’impact du bien-être psychologique et des attitudes positives sur la santé de personnes comme vous et moi.
Selon H. Benson, cardiologue et fondateur du Mind/Body Medical Institute à Boston, quand une personne peut se centrer sur autre chose que la maladie, se trouver des buts et un sens à sa vie, cela réduit le stress et l’anxiété et permet au corps de mieux tirer avantage de ses capacités de guérison.
Mais attention ! Le message de certains spécialistes ou chercheurs peut porter à attendre trop du pouvoir de l’esprit. La pensée positive ne peut, à elle seule, amener la guérison. Cela serait trop facile ! Les patients doivent penser, non pas en termes de guérison, mais de vie meilleure qui vaut la peine d’être vécue et de prolongation.
Tout cela ne semble-t-il pas évident, cher lecteur ?