Un mot qui effraie et qui dissimule un procédé souvent mal connu.
Ces notions simples vous permettront de mieux comprendre son principe et ses modalités.
Ce que c’est :
Les cellules cancéreuses se développent de manière incontrôlée. Les médicaments chimiothérapeutiques peuvent ralentir ou même bloquer le développement des cellules cancéreuses et ainsi les empêcher de se multiplier ou d’envahir d’autres parties du corps.
La chimiothérapie est un traitement puissant qui a des effets sur tout le corps. Par conséquent, elle peut également endommager les cellules saines. Ces dommages aux cellules saines provoquent des effets secondaires.
Ces dommages sont temporaires et les cellules saines se réparent d’elles‑mêmes.
En réalité, il n’existe pas une seule chimiothérapie, mais presque autant que de malades différents.
Le choix du protocole chimiothérapeutique dépend en effet du type de cancer et de son stade d’évolution.
La durée et la fréquence du traitement sont définis en fonction des mêmes critères. Ils pourront être modifiés par la suite, suivant la réponse de l’organisme du patient.
Comment cela se passe :
La grande majorité des produits sont administrés par perfusion et certains par voie orale, selon le protocole mis en place par l’équipe soignante.
Certaines cures peuvent se faire en quelques heures à l’hôpital de jour ou à domicile, mais la majorité demande une hospitalisation courte (entre un et trois jours).
Les cures sont espacées de quelques semaines (en général trois) pour laisser le temps aux cellules sanguines (globules blancs, globules rouges et plaquettes) de revenir à un niveau satisfaisant.
Les deux principales techniques d’administration
- Administration par cathéter veineux central
Un cathéter est posé pour toute la durée de la chimiothérapie, dans le but de faciliter son administration. C’est un petit tuyau qui est introduit directement dans une veine profonde. Son embout (fixé à la peau) est constitué d’une sorte de robinet, protégé par un pansement.
A chaque cure, le robinet est ouvert et le produit injecté dans la veine, sans avoir besoin de repiquer le patient.
Seuls inconvénients de cette technique : il est nécessaire de changer le pansement au moins une fois par semaine et d’éviter de mouiller le cathéter (bains interdits).
- Administration par chambre implantable :
Un cathéter est introduit sous la peau jusqu’à une veine profonde. Ce cathéter se termine par une sorte de réservoir (la chambre), également placé sous la peau.
A chaque cure, l’infirmière pique dans la membrane de la chambre, à travers la peau. Le produit passer ensuite de la chambre au sang par l’intermédiaire du cathéter.La douleur liée à la piqure est très faible et peut être supprimée par l’utilisation d’une crème anesthésique locale.
Ce système ne présente aucun inconvénient, l’ensemble étant placé à l’abri sous la peau.
La surveillance d’une chimiothérapie :
Suivre une chimiothérapie implique une surveillance clinique et biologique régulière.
Trois critères retiennent particulièrement la vigilance : le poids, le bilan hépatique et rénal, le bilan sanguin.
Cher lecteur, avez-vous des questions ?
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 19 mars à 18:18
bjr,ma mère devait commencer sa chimio ce matin,arrivée sur place on lui dit qu'on a oublié de lui placer la "chambre",qu'elle doit prendre rdv avec un cardiologue et au labo la veille personne ne savait quelle type de prise de sang elle devait avoir,et pour finir on lui annonce que sa chimio sera retardée de 15 jours,j'hallucine!!!cela fait maintenant 3 mois qu'on lui a trouvé un cancer aux poumons et elle n'a encore reçu aucun soin et comme elle n'est pas du genre à se plaindre!!mais moi je commence à me poser des questions sur le suivi médical...si quelqu'un pouvait me répondre,merci
posté le 01 août à 17:08
bonjour, mon cousin vient d'apprendre il y a quelque jours qu'il est atteint d'une tumeur primaire au cerveaux. il est en ce moment encacher militaire est je voudrai savoir si avec la chimio il va devoir démissionner de son emploi et si il faut s'aoccuper de lui 24h sur 24 ou si il pourra toujours se débrouiller tout seul.