Après plus de 150 renvois de son procès ouvert au tribunal criminel spécial ( TCS) à Yaoundé, pour détournement de deniers publics, la sentence contre le journaliste AMADOU VAMOULKÉ, est enfin tombée dans la nuit du mardi au mercredi 21 décembre 2022. Après une exaspérante lecture de 10 heures des 600 pages du procès, la décision est enfin tombée comme un couperet : 12 ans de prison ferme.
L’ancien directeur général de la CRTV a été reconnu par le TCS, coupable d’un détournement de 600 millóns francs CFA. La même affaire a valu 17 ans de prison à Polycarpe ABAH ABAH ( ancien ministre des Finances) son coaccusé. Le conseil d’AMADOU VAMOULKÉ a décrié un dossier <>, non sans corser son propos en dénonçant un procès << sans témoin à charge »>. Me Benjamin CHOUAI a enfin parlé d’ <> L’avocat a été suivi en cela, par le coordonnateur du Comité de soutien à AMADOU VAMOULKÉ ( CSAV), Alain MASSÉ. << Un procès politique>>, << une affaire avec de nombreux vices de procédure>>, sont entre autres griefs soulevés par l’activiste des droits de l’Homme qui fulmine sa colère.
Lire aussiCameroun : Par de fausses promesses de mariage, le Pr. Calvin Owono Owono veut envoyer une jeune PLEG au suicideLe conseil de l’ancien directeur général de la CRTV a introduit un pourvoi devant la Cour suprême du Cameroun. Il sera suivi en cela selon nos informations, par les avocats de Polycarpe ABAH ABAH. Ancien directeur général des Impôts et ancien ministre des Finances, il. ploie déjà depuis 14 ans, sous de lourdes condamnations relatives à d’autres affaires sur la gestion des fonds publics.
Très affaibli par une maladie grave, et avec la menace de paralysie de certains membres de son corps, AMADOU VAMOULKÉ à qui toute liberté provisoire a toujours été refusée pour qu’il puisse s’occuper de ses problémes de santé, est cependant loin d’être au bout de la route du Golgotha : le second versant de son procès est prévu dans la première moitié de janvier prochain, et le journaliste qui a déjà passé six ans et demie en détention préventive dans la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, pourrait encore être lourdement condamné. L’ancien patron du média audiovisuel gouvernemental du Cameroun, crie à un acharnement de ses » ennemis ».
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