Le grand échangeur de l'autoroute du 25 de Mayo
qui permet l'entrée dans Buenos Aires et débouche dans Avenida 9 de Julio
La ville est vue du sud au nord
Au premier plan, les flèches de Notre-Dame de Nueva Pompeya
Photo agence Chine Nouvelle
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Selon les observateurs, plus de 4
millions de personnes se sont agglutinées tout au long du parcours
qui devaient mener les champions du monde de football du domaine
fédéral jusqu’au centre de Buenos Aires, au pied de l’Obélisque,
où ils n’ont pas pu arriver.
Le dessin de Miguel Rep hier dans Página/12
"Adieu VAR.
Adieu pronostics.
Gueule de bois générale !"
Traduction © Denise Anne Clavilier
C'était donc prophétique.
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L’autoroute conduisant à la
capitale argentine était entièrement occupé par des supporters à
pied et passablement excités.
"Rendez au peuple ce qui est au peuple", dit le gros titre
de cette une qui reste la moins spectaculaire de la matinée
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L’itinéraire a été jalonné
d’incidents, certains très graves comme celui de cet homme tombé
d’un des ponts qui traversent l’autoroute alors que le bus
passait en-dessous.
"Une réception historique", dit le gros titre
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Le bilan des dégâts matériels,
surtout à proximité de l’Obélisque, est considérable : le
monument lui-même a été tagué, les panneaux solaires installés
par la Ville sur les toits des abris bus ont été cassés par les
fans montés dessus pour mieux voir les champions… Quant aux
papiers gras jonchant le sol, il est impossible d’en évaluer le
nombre. A la fin de la journée, il y a eu des affrontements entre
des supporters et les forces de l’ordre.
Aucun besoin de traduire !
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Le chaos était tel dans l’après-midi qu’il a fallu exfiltrer les joueurs par les airs. Ils ont terminé la fête dans des hélicoptères.
Quant au fair-play, il n’était
pas à la fête : l’équipe de France a fait les frais des
sarcasmes et des injures racistes d’une foule de supporters
argentins, sans parler des joueurs qui se sont parfois laissé aller
à des gestes qui manquaient pour le moins d’élégance. C’était
d’autant plus étrange que le gardien de but argentin avait fait
preuve de tact dans les minutes qui ont suivi la fin du match.
La Nación a fait ce matin une pré-une
pour exploiter pleinement cette photo incroyable
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Quant à l’aspect
institutionnel, la presse, majoritairement de droite, donne raison
aux footballeurs d’avoir snobé le salut des autorités
représentant les pouvoirs publics de la République. Quelle
conception immature de la démocratie! Incapables de distinguer entre
la personne physique et l’institution constitutionnelle et pourtant
tous ces joueurs travaillent dans des clubs dans des pays
démocratiques, la majeure partie d’entre eux en Europe.
Une du quotidien sportif Olé
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Ce matin, la presse ne savait
plus où donner du verbe et de la photo.
Une de l'hebdomadaire people ultra-mondain Hola Argentina
du groupe La Nación (édition de ce matin)
On y voit la compagne de Messi portant la coupe
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Pour aller plus loin :
lire l’article de La Prensa sur la fête elle-même
lire l’article de La Prensa sur les dégâts dans Buenos Aireslire l’article principal de Clarín
lire l’article principal de La Nación
lire l’article de La Nación sur les dégâts matériels en ville
lire l’article principal de Olé, le quotidien sportif du groupe Clarín