On disait qu’il était né un jour d’orage d’une violence inouïe qui noya les plantations, les bêtes et les espoirs des Hommes. Difficile de dire où s’arrêtait le mysticisme et où commençaient les faits ; chaque fois qu’il prit une décision importante dans sa vie où qu’il lui arriva quelque chose de remarquable, l’orage fut de la partie, sauf le jour de sa mort. Ce jour-là, un mardi de février, le soleil brilla avec l’insolence d’un mois de mai, le mercure grimpant jusqu’à vingt degrés, comme si la Terre cherchait à célébrer quelque chose qui dépassait les Hommes.