Il faut se tordre le cou, désolée !
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A Buenos Aires et dans toute l’Argentine, c’est le délire de la victoire qui frappe l’ensemble de la population. L’allégresse était telle hier qu’il était question de faire de ce lundi un jour férié, ce qui n’a finalement pas été décrété (il y a déjà à peu près autant de jours fériés en décembre en Argentine qu’au mois de mai en France).
Cette absence du décret attendu
n’empêche en rien les rassemblements festifs pendant la journée
notamment dans la capitale où l’on attend de pied ferme le retour
des héros.
Une une de La Prensa qui se passe de traduction
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L’enthousiasme est tel que l’équipe ne devrait faire d’apparition ni à l’Obélisque ni à la Casa Rosada. On a trop peur que les gens, dans leur liesse, provoquent des accidents, dans un espace qui reste fermé sur l’une comme l’autre place par des immeubles qui pourraient gêner les mouvements de la foule, notamment en cas de panique. On verra bien demain comment ce retour triomphal aura été fêté.
D’ici là, les supporters
peuvent suivre minute après minute le vol de l’avion du retour,
qui a fait escale à Rome.
Là encore, on se passera de traduction
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Impossible de rendre compte des
réactions dans la presse. Tous les journaux consacrent une quantité
astronomique d’articles à cette finale tant attendue et cela sans
aucune pitié pour les Français. C’est même tout le contraire. On
peine à trouver dans les quotidiens la traditionnelle expression
d’amitié sportive d’après l’affrontement (voir article de
Luisa Corradini dans La Nación ci-dessous)... Il semble que
l’heure du fair-play n’ait pas encore sonné. Et ceci n’est pas
le fait des seuls Argentins. L’ambassadeur de Grande-Bretagne à
Buenos Aires lui-même y est allé de son geste anti-français, ce
qu’en général un diplomate digne de ce nom évite de faire. Dans
ce métier, on est même payé pour s’y laisser aller.
En-dessous, dans le cadre rouge,
un message d'une grande banque :
"26 Argentins ont aidé les 47 millions que
nous sommes à être les plus heureux du monde"
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Quant à Clarín, il a
trouvé, dans son édition papier, la place (et le courage politique)
de consacrer une demi-page au très sage et néanmoins très ferme
message de paix que Volodymyr Zelensky a adressé aux participants à
cette Coupe du monde de football et que la Fifa a refusé de diffuser
sous le prétexte, fallacieux comme d’habitude, qu’une telle
publication aurait violé sa sacro-sainte et très hypocrite
neutralité (ben voyons !). Quant au lien entre le sport et la
paix, toutes ces belles déclarations dont ces dirigeants sportifs
nous saoulent du 1er janvier au 31 décembre depuis la
création de leurs institutions, la Fifa nous invite à faire une
croix dessus, après (on n’est pas à une contradiction près) un
appel, le 15 novembre dernier, de son président désormais résident
qatarien (tiens donc !) à un cessez-le-feu qui aurait, pour sa
part, joué en faveur de la Russie.
Jeu de mots entre le diminutif de Lionel
et deux termes argentins : 'lio" (le bazar) et Dios (Dieu)
"Dieu est argentin" est un proverbe argentin
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© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire l’article principal de La Prensalire l’article principal de Clarínlire l’article de Clarín sur le message de Zelensky censuré par la FIFAlire le premier article de La Nación lorsque les Argentins ont été consacrés lors des tirs au but
lire l’article compatissant de Luisa Corradini, correspondante permanente de La Nación à Parislire l’article principal de Olé, le quotidien sportif du groupe Clarín