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Parmi les wearables, vous connaissez les montres connectées, les capteurs divers (ceinture cardio, footpod, etc), les écouteurs. Mais est-ce que vous connaissez les lunettes connectées ? Je ne parle pas des lunettes Snapchat mais des lunettes Engo 2, pour une utilisation sportive de la réalité augmentée.
Digne d’un casque de pilote de chasse, l’intérêt de ces lunettes, c’est de visualiser en permanence les données utiles de votre effort, directement dans votre champ de vision, sans même avoir à lever le poignet pour regarder l’écran de votre montre cardio GPS.
Ca fait un peu futurisme mais est-ce que ça fonctionne bien ? J’avais moyennement apprécié la première version des Engo, mais cette nouvelle itération est bien meilleure.
Compatibilité des lunettes connectées Engo 2
La première chose à étudier, quand on parle d’objet connecté, c’est bien évidemment la compatibilité.
Les lunettes Engo 2 se connectent en Bluetooth. La première façon de les utiliser, c’est via l’application Activelook sur son smartphone (iOS version 13.0 et supérieure ; Android version 6.0 et supérieure). Ca nécessite simplement de coupler les lunettes au smartphone en Bluetooth. Ensuite, la séance est enregistrée par le smartphone et les données sont projetées dans les lunettes.
Mais bon, c’est pas la meilleure façon, puisque ça nécessite d’emporter son smartphone pendant la séance de sport.
En 2022, la marque a bien développé la compatibilité de ses lunettes Engo 2 avec différentes marques de montres GPS. Celà dit, il faudra quand même coupler les lunettes à l’appli Activelook sur smartphone pour les réglages et après les coupler à une montre GPS.
Avec un appareil Garmin, l’appairage se fait via un champ de donnée Activelook à télécharger sur Connect IQ.
C’est possible sur certains compteurs vélo :
- Edge 1040
- Edge 1030 Plus, 1030
- Edge 530
- Edge 830
- Edge Explore
Et sur pas mal de montres GPS :
- Toutes les Fenix 7S/7/7X, 6S/6/6X, 5S/5/5X Plus
- Toutes les Epix (Gen 2)
- Toutes les Forerunner 255, 955
- Forerunner 745, 945, 945 LTE
- Forerunner 245 Music, 645 Music
- Toutes les Venu 2/2S, 2 Plus
- Descent MK2, MK2i, Mk2S
- Toutes les Quatix 6, 7
- Toutes les Tactix Delta, 7
- Toutes les MARQ
On peut aussi coupler les Engo 2 avec les Apple Watch avec WatchOS version 7.0 et supérieure (donc l’Apple Watch Ultra et même l’Apple Watch 3) en téléchargeant l’application Activelook sur l’App Store.
Activelook a aussi une application sur le store SuuntoPlus, qui permet d’utiliser les Engo 2 avec les montres GPS suivantes :
- Toutes les Suunto 9
- Toutes les Suunto 5
Présentation des lunettes connectées Engo 2
A la base, ce sont des lunettes de soleil. La première version des lunettes Engo était lourde et pas très belle. Ca change radicalement avec les Engo 2. L’esthétique a été améliorée et je dirais même que vues de face, on ne voit même pas que ce sont des lunettes de soleil un peu spéciales. La seule façon de s’en rendre compte, c’est de les retourner pour regarder la face interne du verre.
On a donc une vitre colorée qui couvre l’avant du visage, sans séparation au niveau du nez et 2 branches sur les côtés. La partie des branches en contact avec les oreilles est recouverte d’un silicone avec un peu d’accroche.
A la livraison, les branches sont droites mais on peut les courber à la main. Je les ai pliées vers le bas et vers l’intérieur pour un meilleur maintien. Je ne peux pas dire que ce soit nécessaire en cette période de l’année (j’ai réalisé ce test en novembre/décembre) mais pour l’été, avec la transpiration, je pense que c’est mieux.
La vitre est percée de 2 trous de chaque côté, dans les coins inférieurs. Je ne sais pas si c’est juste pour le style ou si ça a un réel intérêt pour l’aération (j’en doute).
Il s’agit d’un verre solaire mais pas photochromique (leur teinte ne s’adapte pas en fonction de la luminosité).
Il y a 2 tailles, Large ou Standard. Votre tour de tête n’a rien à voir là-dedans, on parle là de la surface de la vitre et pas de la largeur des lunettes. Les Engo 2 Large ont simplement une vitre qui est plus haute, qui couvre plus le visage. Engo recommande la version Standard pour la course à pied et Large pour les activités qui nécessitent une meilleure protection contre le vent (vélo, ski, etc).
J’ai testé la version Large.
Toute l’électronique est concentrée autour du pont de nez :
- Batterie à gauche
- Projecteur et miroir à droite
- Connecteur de recharge et bouton au-dessus
Cette intégration est largement mieux foutue que sur la première version d’Engo. Il n’y a plus du tout de gêne visuelle. Rien ne gêne dans le champ de vision, on ne louche pas, le confort visuel s’en trouve grandement amélioré.
Le projecteur et le miroir vont projeter un écran virtuel d’une résolution de 304 × 256 pixels dans votre champ de vision.
L’allumage des Engo 2 se fait donc maintenant par un petit bouton. Mais ça reste un point pas trop pratique. Le bouton est tellement petit qu’on ne le sent pas si on porte des gants. Et même sans gant, on le sent, on a l’impression d’appuyer dessus mais les lunettes ne s’allument parfois pas. Faut tâtonner.
Elles sont plus légères. Avec leurs 36g en taille standard, elles ne sont pas tellement plus lourdes que des lunettes de sport classiques (sans électronique). A titre de comparaison, les lunettes Julbo pour le trail ou le VTT vont de 22 à 38g.
Les Engo 2 sont livrées avec :
- 1 étui en tissu
- 1 étui semi-rigide
- 1 sangle de maintien qu’on peut fixer au bout des branches
- 1 câble de recharge
- 1 chiffon de nettoyage
Engo annonce que les lunettes Engo 2 sont résistantes à l’eau mais ne stipule aucune norme. Ca doit suffire pour faire un peu de sport sous la pluie mais évitez de les plonger dans une bassine d’eau pour les nettoyer.
On les connecte en Bluetooth à son smartphone avec l’appli Activelook, puis on suit un petit tuto qui explique comment régler les lunettes de soleil. C’est hyper important, d’une part pour assurer le confort mais aussi pour voir correctement l’écran projeté. On a 2 leviers d’action pour ça :
- Réglage physique des éléments des lunettes (branches et pont de nez)
- Positionnement de l’écran virtuel dans le champ de vision
Il n’y a pas vraiment d’interface directe sur les lunettes, les réglages se font via l’application Activelook. Je dois dire que de ce côté, c’est super simple, la connexion fonctionne du 1er coup et on est accompagné par un tuto. On peut ainsi :
- Activer / désactiver le capteur de gestes
- Régler l’intensité lumineuse
- Personnaliser les champs de donnée
Par défaut, l’affichage est configuré avec 3 écrans de 3 champs de donnée (avec en plus, en haut, en tout petit, l’heure et la charge restante de la batterie) :
- Vitesse, durée, distance
- Cadence, fréquence cardiaque, puissance
- Vitesse moyenne, durée, dénivelé
On peut ajouter des écrans et monter jusqu’à 6 champs de données par écran (2 par ligne).
Mais ça, ce n’est valable que si on les utilise avec l’application Activelook sur smartphone. Lorsqu’on les couple avec une montre GPS, la configuration des affichages dépend de la marque de la montre (voir plus bas).
Les lunettes connectées Engo 2 n’ont pas de capteur embarqué mis à part un capteur de luminosité (pas de GPS notamment). Pas de mémoire interne non plus. C’est-à-dire qu’elles ne peuvent pas enregistrer seules votre sortie. Il faudra obligatoirement emporter avec vous un smartphone (si vous utilisez l’appli Activelook) ou une montre GPS / compteur vélo auquel elles seront connectées en Bluetooth.
Elles n’agissent donc que comme écran pour présenter des données qu’elles tirent d’un appareil connecté. Mais en même temps, il ne s’agit pas d’une recopie de l’écran de votre montre GPS. Donc il faut bien comprendre les limites qui en découlent :
- On ne peut pas afficher une donnée de montre GPS si elle n’est pas présente dans la liste des champs de donnée d’Activelook (cas du Stamina, par exemple)
- On ne peut pas afficher une donnée présente dans la liste des champs de donnée d’Activelook si la montre GPS ne mesure pas cette donnée (cas de l’altitude avec une montre GPS sans altimètre, par exemple)
- Selon ce que vous avez configuré, il se peut que les champs de données affichés sur les Engo 2 soient donc différents de ceux affichés sur votre montre GPS
- Changer d’écran sur la montre GPS ne change pas l’affichage sur les Engo 2 et inversement (sauf pour l’Apple Watch, voir plus bas)
Autonomie
L’autonomie annoncée par Engo est de 12h.
Dans la réalité, l’autonomie est quelque peu variable, ça dépend de la luminosité de l’affichage. L’autonomie sera plus grande en hiver ou en forêt lorsqu’il fait sombre que sur une sortie route en été.
La charge restante est indiquée sur l’écran de données projeté dans les lunettes. L’autre possibilité, c’est de regarder dans l’application Activelook (nécessite que les lunettes soient allumées et connectées au smartphone).
Le connecteur du câble de recharge a changé. Sur la première version d’Engo, il s’agissait d’un câble micro-USB qu’il fallait connecter sous le pont de nez et ce n’était vraiment pas pratique. Maintenant, c’est plus facile, avec un connecteur propriétaire qui s’aimante en plein milieu des lunettes. L’inconvénient, c’est que l’aimant n’est vraiment pas puissant. Il faut donc faire attention en déposant les lunettes que le câble ne se déconnecte pas.
Réglage des lunettes Engo Eyewear
Avant même de chercher à les utiliser comme visualisation tête haute, il faut déjà bien les régler à sa morphologie de visage. Pour ce faire, il y a pas mal de possibilités et on est guidé pour ça par un pas à pas dans l’application :
- Confort : ajustement du pont de nez pour régler la hauteur
- Confort : ajustement des branches pour trouver la bonne inclinaison
- Lisibilité : ajustement de la position de l’écran sur le verre de lunette (haut / bas / gauche / droite) pour qu’il soit bien visible
Configuration avec un appareil Garmin
Il faut commencer par télécharger le champ de donnée Activelook sur Connect IQ.
L’interface pour le réglage des écrans des Engo 2 avec un appareil Garmin n’est pas vraiment conviviale. On peut le faire via l’application Connect IQ ou Garmin Express. Ca ressemble presque à des lignes de code. Les champs de donnée sont listés de 1 à 15. On construit alors les écrans de donnée en listant entre parenthèses les champs de donnée qu’on veut voir apparaitre sur un même écran : (1, 12, 2). Un (0) signifie un écran vide.
Par défaut, le premier écran affiche chrono, distance, cardio et il y a 2 écrans supplémentaires.
Configuration avec une montre GPS Suunto
Là aussi, il faut télécharger l’application Activelook sur le SuuntoPlus Store.
A partir de là, il n’y a aucune possibilité de configuration. L’écran affiche allure, cardio, distance, ce qui n’est pas l’idéal pour gérer un effort en direct (alors qu’on pourrait afficher la fréquence cardiaque ou la puissance).
Configuration avec une Apple Watch
C’est la combinaison qui est la plus pratique, parce qu’on passe par une vraie application Activelook à télécharger sur l’App Store et qui se réplique de l’iPhone à l’Apple Watch.
Là, on peut personnaliser facilement et avec une interface graphique agréable, les écrans de donnée.
Par défaut, le premier écran affiche chrono, distance, calories et il y a 2 écrans supplémentaires.
Mais attention, pour faire votre séance de sport, il faudra utiliser sur votre Apple Watch l’application Activelook et pas Exercice (ni Workoutdoors). Il n’y a que 2 profils sportifs : course à pied et vélo.
Champs de donnée
- Durée
- Distance
- Vitesse : instantanée, moy, max
- Cadence : instantanée, moy, max
- FC : instantanée, moy, max
- Puissance : instantanée, moy, max, normalisée
- Allure : instantanée, moy, max
- Altitude
- D+, D-
- Vitesse ascensionnelle moy
Utilisation sportive des Engo 2
On peut voir, selon moi, 2 intérêts à utiliser des lunettes connectées Engo 2 : un côté performance et un côté sécurité.
L’avantage c’est d’avoir les données d’un effort en permanence dans le champ de vision, sans avoir à faire de mouvements parasites pour regarder l’écran de sa montre. Sur des sports engagés comme le VTT, le ski, c’est très intéressant et ça en devient même sécurisant.
En course à pied, ça permet aussi de conserver un balancement naturel des bras. C’est bien utile pour une séance de travail spécifique de la cadence, par exemple, de voir sa cadence toujours devant les yeux sans parasiter sa foulée.
Plus généralement, ce sera utile pour tous les sports pour lesquels ce n’est pas pratique de lever le poignet et d’interrompre le mouvement, comme en ski de fond ou en rollers.
De plus, à vélo ou VTT, on peut afficher la navigation sur le compteur et les données chiffrées sur l’écran tête haute.
Il n’y a pas de limite technique qui empêcheraient d’utiliser les Engo 2 comme lunettes de soleil pour certains sport (à par la natation, bien entendu). On peut s’en servir en course à pied, à vélo mais aussi pourquoi pas en ski alpinisme.
En revanche, les Engo 2 ne sont pas compatibles avec des lunettes de vue. Il n’y a pas non plus de possibilité d’ajouter un insert correcteur. Je suis myope et j’ai dû me passer de mes lunettes de vue pour ces tests. Cela dit, j’ai une forte myopie et j’étais tout à fait capable de lire les informations projetées sur l’écran virtuel.
Le démarrage d’une séance est simple. On allume les Engo 2, on lance l’accroche GPS sur la montre, les 2 se couplent, on démarre la séance sur la montre et l’affichage des données débute automatiquement sur les lunettes.
Contrairement à ce qui s’est passé lors du test des premières lunettes Engo, j’ai trouvé l’affichage des Engo 2 bien plus confortable. Je n’ai pas ressenti de gêne oculaire.
Le confort général des lunettes est également amélioré, notamment parce qu’elles sont plus légères et que leur centre de gravité porte moins sur l’avant.
Le projecteur étant situé sur le verre droit, les inscriptions disparaissent donc si vous fermez l’œil droit.
Le positionnement de l’écran fait qu’il n’obstrue pas vraiment votre champ de vision (je pense que c’était essentiel pour une question de sécurité). Donc on peut tout à fait regarder droit devant soi sans être gêné par cet affichage. L’écran est situé plutôt en haut des lunettes, à peu près au centre, légèrement sur la gauche.
Je dois cependant rétablir une vérité : aucun visuel commercial d’Engo ne montre réellement l’écran tel qu’on le voit lorsqu’on utilise les lunettes Engo 2. Ce sont des images réalisées par ordinateur et l’écran est beaucoup plus petit et moins précis que ce que laissent penser leurs visuels.
Difficile de vous dire quelle est la taille des champs de donnée, puisque c’est un écran virtuel projeté dans votre champ de vision. Mais grosso modo, c’est la même taille que si je plaçais une montre GPS à environ 30cm de mon visage. Donc c’est assez gros.
Un capteur de luminosité se trouve juste sur la droite du nez. On peut s’en servir pour faire défiler les écrans en passant la main devant. Ce geste est assez naturel, rapide et ça fonctionne bien. Certes, à vélo, ça implique de lâcher le guidon.
On passe de l’écran 1 au 2, puis au 3. Le 4e écran ne contient pas de champs de donnée et peut être utilisé pour faire disparaitre l’affichage tête haute (que ce soit pour des raisons de visibilité ou pour économiser la batterie).
Ce défilement des écrans sur les Engo 2 est indépendant du défilement des écrans sur la montre GPS. C’est-à-dire que changer d’écran sur les lunettes ne change pas d’écran sur la montre et inversement. La seule exception est avec l’Apple Watch, pour laquelle l’écran de la montre et l’écran des lunettes sont liés.
Lorsqu’elles sont couplées à une montre GPS Suunto, les lunettes Engo 2 supportent les alertes de navigation turn by turn. Et ça, c’est un aspect que je trouve super intéressant. Ca ne fonctionne qu’avec Suunto. Il faut juste avoir chargé un itinéraire sur la montre.
Les alertes dans les lunettes sont décorrélées des alertes turn by turn de la montre. A 90m du prochain virage, l’affichage des champs de donnée dans les lunettes est remplacé par « tournez à 0,1km ». Cet écran ne disparait pas au bout de quelques secondes. Il reste affiché et la distance diminue (sauf si vous courez dans le mauvais sens). Il disparait à environ 10 ou 20m du virage.
Je trouve cette fonctionnalité super, mais comme souvent, l’implémentation n’est pas parfaite. Déjà, au lieu d’écrire « tournez », il aurait été plus utile d’écran « gauche » ou « droite ». Parce que là, on a un affichage tête haute qui fait de l’aide à la navigation, mais on est toujours obligé de regarder sa montre pour savoir de quel côté on doit tourner. Ensuite, c’est pas top que le guidage disparaisse avant le virage. J’aurais aimé qu’il reste affiché jusqu’au point exact où je dois tourner.
En l’état, ça ne permet donc pas de faire de la navigation de manière autonome. C’est plus une alerte pour vous prévenir de regarder votre montre GPS ou compteur vélo.
Il y a donc encore des améliorations possibles dans l’intégration des lunettes Engo 2 avec les différentes montres GPS. Je pense à la généralisation de l’aide à la navigation mais aussi, pourquoi pas, les alertes d’un radar arrière de vélo comme le RTL515 de Garmin. Mais ça demande beaucoup de travail pour Engo, puisqu’il faut développer une application pour chaque marque.
Conclusion du test des lunettes connectées Engo 2
Ces lunettes connectées Engo 2 marquent des améliorations sur tous les points par rapport à la première itération, que ce soit esthétiquement, au niveau du confort ou des fonctionnalités.
Notez aussi que le prix a été revu à la baisse, de 399€ à 329€. Alors oui, ça reste cher. Mais j’en dirais autant de lunettes de trail (non connectées) qui se vendent à 200€ (voir Julbo).
Après, est-ce utile ? Oui, Est-ce indispensable ? Non. Autant un accessoire comme le radar RTL515 ne fait pas débat une fois qu’on l’a essayé, autant je serais plus mesuré avec les lunettes Engo 2.
L’atout de cette version mature pour Engo est l’élargissement de la cible. Le marché visé n’est pas seulement l’athlète de haut niveau qui prépare Kona et qui veut voir ses datas en direct (celui-là se connait suffisamment bien pour gérer sa course aux sensations) mais plein d’athlètes dans des disciplines très différentes (roller, ski de fond, course à pied, trail, vélo) et pour des raisons différentes (datas en direct ou aide à la navigation).
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