Le quatrième oiseau de la Tétralogie des oiseaux du halage est un héron gris
« Et par pitié qu’on nous fasse grâce
De l’île de Marajo
Et de ses hérons bleus
(…)
Ce sont les bêtes inhabitées qu’on aime
Celles qui reviennent jamais très sûres d’y être
Et qui bégayent
Quand la frontière n’est plus tout à fait
La terre ni l’eau ni même le ciel
Héron d’automne »
« On écrit sur le vide
Comme lui »
Il est à l’image du temps, du bec comme les ciseaux des Parques à « la plume / Qu’on prend alors / Comme on recolle les morceaux comme / On chante quand on a peur »
Le poème est extrait du recueil de Marc Le Gros, Tétralogie des oiseaux du halage. L’image ci-contre est un tableau de Vonnick Caroff, photographié par Liza Guillamot.